Page 20 - Les tabernacles du Québec des XVIIe et XVIIIe siècles
P. 20
BESTIAIRE
DES TABERNACLES
ill. 17
Jean Jacquies, dit Leblond
Colombe du tabernacle
de l’autel du Sacré-Cœur,
1705
Ursulines de Québec
Une colombe figurant
l’Esprit saint, vue en contre-
plongée sous l’avancée en
hémicycle de la corniche,
déploie ses ailes au-dessus
de la monstrance. Les
rayons qui l’entourent
de même que les détails
de son plumage sont
gravés – ou reparés – dans
l’épaisseur de la dorure.
ill. 18 ill. 19
Sculpteur québécois non identifié Philippe Liébert
Aile gauche du tabernacle du maître-autel de l’église Porte de l’ancien tabernacle principal de Saint-Cuthbert, 1794
de Kahnawake, premier quart du xviiie siècle Montréal, Musée des maîtres et artisans du Québec
Kahnawake, mission Saint-François-Xavier
On croyait autrefois à tort que le pélican se perçait le ventre
À l’extrémité de l’étage de l’ordre, l’habituel aileron pour nourrir ses petits. De cette croyance vient la symbolique
prend exceptionnellement ici la forme d’un paon associant l’oiseau au Christ qui donne son corps en nourriture.
symbolisant l’immortalité de l’âme et la résurrection.
16 • Les tabernacles du Québec des xviie et xviiie siècles
DES TABERNACLES
ill. 17
Jean Jacquies, dit Leblond
Colombe du tabernacle
de l’autel du Sacré-Cœur,
1705
Ursulines de Québec
Une colombe figurant
l’Esprit saint, vue en contre-
plongée sous l’avancée en
hémicycle de la corniche,
déploie ses ailes au-dessus
de la monstrance. Les
rayons qui l’entourent
de même que les détails
de son plumage sont
gravés – ou reparés – dans
l’épaisseur de la dorure.
ill. 18 ill. 19
Sculpteur québécois non identifié Philippe Liébert
Aile gauche du tabernacle du maître-autel de l’église Porte de l’ancien tabernacle principal de Saint-Cuthbert, 1794
de Kahnawake, premier quart du xviiie siècle Montréal, Musée des maîtres et artisans du Québec
Kahnawake, mission Saint-François-Xavier
On croyait autrefois à tort que le pélican se perçait le ventre
À l’extrémité de l’étage de l’ordre, l’habituel aileron pour nourrir ses petits. De cette croyance vient la symbolique
prend exceptionnellement ici la forme d’un paon associant l’oiseau au Christ qui donne son corps en nourriture.
symbolisant l’immortalité de l’âme et la résurrection.
16 • Les tabernacles du Québec des xviie et xviiie siècles
