Page 15 - Les tabernacles du Québec des XVIIe et XVIIIe siècles
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tabernacle. C’est le plus important projet de restauration du CCQ à ce jour. Au fil des ans, les
visiteurs ont pu prendre connaissance de l’avancement des travaux de restauration de plusieurs
tabernacles grâce à des portes ouvertes tenues de manière ponctuelle. Il faut rappeler enfin que
plusieurs projets de restauration ont été rendus possibles grâce à la contribution financière du
MCC. Par l’intermédiaire du Conseil du patrimoine religieux du Québec et du programme
Restauration du patrimoine culturel à caractère religieux, le ministère finance entre soixante-quinze
et quatre-vingt-cinq pour cent des coûts d’une restauration, selon qu’un bien soit classé ou non.
Les gouvernements du Québec et du Canada disposent également d’autres leviers pour assurer la
sauvegarde de tabernacles anciens. Pour le premier, la Loi sur le patrimoine culturel, sanctionnée en
2011, qui a bonifié la Loi des monuments historiques (1963) et la Loi sur les biens culturels (1972), vise
à faire connaître, à protéger, à mettre en valeur et à assurer la transmission des biens patrimoniaux.
Vous trouverez dans le répertoire publié à la fin de l’ouvrage tous les tabernacles ayant fait l’objet
d’un classement. Même chose pour ceux qui se trouvent dans des ensembles patrimoniaux à qui le
gouvernement du Canada a accordé le statut de lieu historique national.
Les archives des fabriques de paroisses et des communautés religieuses, l’Inventaire des œuvres d’art
(IOA) – accessible par le site Internet de BANQ –, les dossiers d’œuvres des institutions muséales
ainsi que les rapports d’examens effectués de façon méthodique par Claude Payer dans le cadre de
son travail ont été les principales sources de documentation à partir desquelles nous avons forgé cet
ouvrage. Nous avons choisi le parti de citer nos sources au fur et à mesure que nous avançons dans le
récit et de ne pas joindre de bibliographie.
Nous vous proposons dans le premier chapitre un tour d’horizon des divers aspects qui influent sur la
commande, la conception et la création d’un tabernacle au Québec durant les xviie et xviiie siècles.
Le deuxième chapitre est consacré aux meubles importés. Dans les trois suivants, nous traitons des
tabernacles, de manière chronologique, en nous attardant aux sculpteurs de la région de Québec,
à ceux de la région de Trois-Rivières et, enfin, à ceux de la région de Montréal. À la fin de chacun
de ces trois chapitres, nous abordons les cas de meubles exécutés par des artistes anonymes. Nous
terminons enfin cette démonstration avec un répertoire des tabernacles complets présentés de manière
géographique, d’est en ouest et du nord au sud, ce qui vous permet de les localiser rapidement.
Présentation • XXIII
visiteurs ont pu prendre connaissance de l’avancement des travaux de restauration de plusieurs
tabernacles grâce à des portes ouvertes tenues de manière ponctuelle. Il faut rappeler enfin que
plusieurs projets de restauration ont été rendus possibles grâce à la contribution financière du
MCC. Par l’intermédiaire du Conseil du patrimoine religieux du Québec et du programme
Restauration du patrimoine culturel à caractère religieux, le ministère finance entre soixante-quinze
et quatre-vingt-cinq pour cent des coûts d’une restauration, selon qu’un bien soit classé ou non.
Les gouvernements du Québec et du Canada disposent également d’autres leviers pour assurer la
sauvegarde de tabernacles anciens. Pour le premier, la Loi sur le patrimoine culturel, sanctionnée en
2011, qui a bonifié la Loi des monuments historiques (1963) et la Loi sur les biens culturels (1972), vise
à faire connaître, à protéger, à mettre en valeur et à assurer la transmission des biens patrimoniaux.
Vous trouverez dans le répertoire publié à la fin de l’ouvrage tous les tabernacles ayant fait l’objet
d’un classement. Même chose pour ceux qui se trouvent dans des ensembles patrimoniaux à qui le
gouvernement du Canada a accordé le statut de lieu historique national.
Les archives des fabriques de paroisses et des communautés religieuses, l’Inventaire des œuvres d’art
(IOA) – accessible par le site Internet de BANQ –, les dossiers d’œuvres des institutions muséales
ainsi que les rapports d’examens effectués de façon méthodique par Claude Payer dans le cadre de
son travail ont été les principales sources de documentation à partir desquelles nous avons forgé cet
ouvrage. Nous avons choisi le parti de citer nos sources au fur et à mesure que nous avançons dans le
récit et de ne pas joindre de bibliographie.
Nous vous proposons dans le premier chapitre un tour d’horizon des divers aspects qui influent sur la
commande, la conception et la création d’un tabernacle au Québec durant les xviie et xviiie siècles.
Le deuxième chapitre est consacré aux meubles importés. Dans les trois suivants, nous traitons des
tabernacles, de manière chronologique, en nous attardant aux sculpteurs de la région de Québec,
à ceux de la région de Trois-Rivières et, enfin, à ceux de la région de Montréal. À la fin de chacun
de ces trois chapitres, nous abordons les cas de meubles exécutés par des artistes anonymes. Nous
terminons enfin cette démonstration avec un répertoire des tabernacles complets présentés de manière
géographique, d’est en ouest et du nord au sud, ce qui vous permet de les localiser rapidement.
Présentation • XXIII
