Page 20 - Le parc des Laurentides
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Hôtellerie Le Relais, en 1943

À peine 10 ans après sa construction, en 1984, l’auberge de L’Étape est fermée parce que la clientèle
l’a abandonnée pour se reporter sur le casse-croûte de la chaîne Châtelaine. Celle-ci y poursuit ses
activités à proximité, malgré l’expiration de son contrat de concessionnaire en vigueur pour 10 ans
depuis 196733. Signe des temps, de nouveaux concessionnaires de restauration rapide prendront
le relais par la suite. Les voyageurs sont pressés et la salle à manger, même sur les bords d’un lac
remarquable, a perdu la faveur populaire. La table a été longtemps desservie par l’Institut de l’hôtellerie
du Québec, soit jusqu’en 1984.

Même lorsque le pavillon de restauration et de services de L’Étape est détruit par le feu en 2002,
l’auberge de L’Étape n’est pas une solution de rechange. En effet, malgré l’attrait architectural
et esthétique du bâtiment, il ne peut prendre le relais, faute de pouvoir être rénové à prix abordable.
Son architecture ne respectait plus les normes du bâtiment et sa conception n’avait pas tenu compte
du milieu où il avait été construit, soit les rigueurs de l’hiver près d’un grand lac exposé aux vents34.
Cela handicape les projets de recyclage du bâtiment pour d’autres usages.

33. Le Soleil, 13 août 1986, p. S16.
34. Le Soleil, 27 juin 2005, p. A12.

112 Chapitre 3. Un parc accessible par la route, 1930-1960
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