Page 16 - Le parc des Laurentides
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arelle d’Horatio Walker représentant le sous-ministre Louis-Arthur Richard pêchant une truite au lac Horatio-Walker vers 1931 (extrait)

Horatio Walker, peintre et pêcheur

Né en Ontario en 1858, le peintre Horatio Walker s’établit à New York en 1885 et y entreprend une
carrière internationale remarquable, principalement aux États-Unis. Ce peintre s’inspire fortement
du terroir québécois, qu’il équente assidûment et dont il représente très majoritairement des scènes
rurales. Les animaux de la ferme et la campagne l’attirent, et il fait des séjours prolongés sur l’île d’Orléans,
qu’il adopte finalement comme lieu de sa résidence principale et de son atelier en 1909, cela, jusqu’à
son décès, en 1938.
« Walker affectionnait les animaux. Tous, domestiques et sauvages, il les invita à prendre place dans
sa création. Puisque les variétés domestiques y prédominent, il est facile de sous-évaluer son intérêt
pour les autres […]. Le gros gibier de la Forêt québécoise le passionnait, particulièrement l’orignal
et le caribou. Mais Horatio Walker n’était pas un chasseur. La peau de bête ou la tête empaillée,
comme le dessin et l’aquarelle, servaient à lui rappeler l’animal vivant. Une superbe tête d’orignal
ornait un mur de son atelier. L.–A. Richard, sachant quel plaisir l’artiste éprouvait à s’entourer
d’animaux empaillés, lui fit don de têtes de chevreuil et de caribou en 192818. »

18. David Karel, Horatio Walker, Montréal, Fides, 1986, p. 109.

104 Chapitre 3. Un parc accessible par la route, 1930-1960
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