Page 22 - Le parc des Laurentides
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Les opérations forestières dans les différents parcs et réserves
ne contribuent pas à conserver la beauté des paysages, au contraire,
elles sont responsables de bien des laideurs temporaires ; mais,
comme l’industrie forestière est encore notre première industrie, il faut
nécessairement la subir. D’un autre côté, elle nous est utile puisque les
opérations forestières amènent la construction de nombreuses routes
conduisant à un grand nombre de lacs qui autrement, resteraient
inaccessibles. Comme notre budget ne nous permet pas de construire
des routes secondaires, si ce n’était de ces routes, une bonne partie
du territoire de nos parcs et réserves resterait inutilisée. Grâce à ces
routes, une plus grande superficie de lacs et cours d’eau est visitée par
les pêcheurs, ce qui contribue à diminuer la pression sur le poisson
dans les eaux à proximité de nos établissements. Éventuellement,
plusieurs de ces routes sont abandonnées, les coupes de bois termi-
nées. Plutôt que de les laisser se détériorer et permettre à la nature
de reprendre ses droits, il nous faut continuer à les entretenir pour
maintenir notre domaine de pêche. Ceci nécessite une dépense assez
élevée qui grève notre budget. »
« Rapport relatif aux parcs et aux réserves », dans Rapport général du ministre de la Chasse et des
Pêcheries concernant les activités de la chasse et de la pêche pour les années budgétaires 1952-53,
1953-54 et 1954-55, Québec, 1956, p. 74-98, citation p. 80. Il s’agit du dernier rapport pour
plusieurs années, portant sur les parcs.
ne contribuent pas à conserver la beauté des paysages, au contraire,
elles sont responsables de bien des laideurs temporaires ; mais,
comme l’industrie forestière est encore notre première industrie, il faut
nécessairement la subir. D’un autre côté, elle nous est utile puisque les
opérations forestières amènent la construction de nombreuses routes
conduisant à un grand nombre de lacs qui autrement, resteraient
inaccessibles. Comme notre budget ne nous permet pas de construire
des routes secondaires, si ce n’était de ces routes, une bonne partie
du territoire de nos parcs et réserves resterait inutilisée. Grâce à ces
routes, une plus grande superficie de lacs et cours d’eau est visitée par
les pêcheurs, ce qui contribue à diminuer la pression sur le poisson
dans les eaux à proximité de nos établissements. Éventuellement,
plusieurs de ces routes sont abandonnées, les coupes de bois termi-
nées. Plutôt que de les laisser se détériorer et permettre à la nature
de reprendre ses droits, il nous faut continuer à les entretenir pour
maintenir notre domaine de pêche. Ceci nécessite une dépense assez
élevée qui grève notre budget. »
« Rapport relatif aux parcs et aux réserves », dans Rapport général du ministre de la Chasse et des
Pêcheries concernant les activités de la chasse et de la pêche pour les années budgétaires 1952-53,
1953-54 et 1954-55, Québec, 1956, p. 74-98, citation p. 80. Il s’agit du dernier rapport pour
plusieurs années, portant sur les parcs.