Page 9 - Le parc des Laurentides
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ssé pour sa fourrure et sa chair, le castor a besoin de jeunes feuillus
et de plans d’eau à gérer par ses barrages, ce qui ne manque pas
de modifier l’environnement aquatique du parc. L’ours noir, un omnivore
sans prédateur autre que l’homme, peut très bien survivre dans l’en-
vironnement forestier du parc, tout particulièrement dans les secteurs
en régénération. Il reçoit des Autochtones une considération spéciale
et peut contribuer à leur survie, dans la mesure où il peut être piégé
relativement facilement et tué lorsqu’il devient menaçant. Il faut ajouter
d’autres espèces moins communes, comme le loup et le renard, et des
animaux à fourrure, comme le lynx et d’autres espèces plus rares.
Il faut ajouter aussi les oiseaux, tels la perdrix ou le canard. Toutes ces
espèces animales permettent aux groupes autochtones de survivre
et de réaliser leurs pratiques traditionnelles. Quant aux chasseurs,
ils peuvent pratiquer un sport qui allie défi personnel, loisir en pleine
nature et partie de leur subsistance.
Quant à la faune halieutique, le territoire du parc des Laurentides offre
des quantités exceptionnelles de lacs et de rivières, encore inexploités
en 1895. L’omble de fontaine, ou truite mouchetée, y règne en maître des
lieux, sans partage et sans contamination des espèces plus communes
et agressives qui ont envahi les lacs du sud du Québec et qui ont
circulé dans un réseau hydrographique interconnecté. Dans le cas
du parc, les lacs et les rivières restent en circuits remarquablement
fermés, ce qui permet aux truites d’atteindre une taille et un poids
qui excèdent ceux observés ailleurs en Amérique, pouvant atteindre
et dépasser fréquemment les 50 cm et les 4 kg. La réputation de ces
lacs peu pêchés, contrairement à leurs concurrents nord-américains,
se répand à travers l’Amérique du Nord, surtout parce qu’il est encore
facile de faire des pêches miraculeuses d’un poisson dont la saveur
inégalée s’ajoute au plaisir d’une capture après une lutte épique.
Loup gris dans le parc national des Grands-Jardins en 1982
et de plans d’eau à gérer par ses barrages, ce qui ne manque pas
de modifier l’environnement aquatique du parc. L’ours noir, un omnivore
sans prédateur autre que l’homme, peut très bien survivre dans l’en-
vironnement forestier du parc, tout particulièrement dans les secteurs
en régénération. Il reçoit des Autochtones une considération spéciale
et peut contribuer à leur survie, dans la mesure où il peut être piégé
relativement facilement et tué lorsqu’il devient menaçant. Il faut ajouter
d’autres espèces moins communes, comme le loup et le renard, et des
animaux à fourrure, comme le lynx et d’autres espèces plus rares.
Il faut ajouter aussi les oiseaux, tels la perdrix ou le canard. Toutes ces
espèces animales permettent aux groupes autochtones de survivre
et de réaliser leurs pratiques traditionnelles. Quant aux chasseurs,
ils peuvent pratiquer un sport qui allie défi personnel, loisir en pleine
nature et partie de leur subsistance.
Quant à la faune halieutique, le territoire du parc des Laurentides offre
des quantités exceptionnelles de lacs et de rivières, encore inexploités
en 1895. L’omble de fontaine, ou truite mouchetée, y règne en maître des
lieux, sans partage et sans contamination des espèces plus communes
et agressives qui ont envahi les lacs du sud du Québec et qui ont
circulé dans un réseau hydrographique interconnecté. Dans le cas
du parc, les lacs et les rivières restent en circuits remarquablement
fermés, ce qui permet aux truites d’atteindre une taille et un poids
qui excèdent ceux observés ailleurs en Amérique, pouvant atteindre
et dépasser fréquemment les 50 cm et les 4 kg. La réputation de ces
lacs peu pêchés, contrairement à leurs concurrents nord-américains,
se répand à travers l’Amérique du Nord, surtout parce qu’il est encore
facile de faire des pêches miraculeuses d’un poisson dont la saveur
inégalée s’ajoute au plaisir d’une capture après une lutte épique.
Loup gris dans le parc national des Grands-Jardins en 1982