Page 13 - Le parc des Laurentides
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Section de la route 54, boulevard Talbot, en 1944
dans d’autres moins larges. Elle n’a pas encore la largeur, l’aligne- un peu partout et des patrouilleurs du ministère des Terres et Forêts.
ment et la qualité des grandes routes provinciales, de sorte que, dans Il n’y a pas de service de restauration pour les voyageurs, et les camps
plusieurs sections, il a fallu aménager des aires de rencontres. La route sont réservés aux groupes de pêcheurs, ce qui oblige les voyageurs
comporte de nombreuses courbes et de fortes côtes, principalement à apporter leurs victuailles et à manger froid. Il existe plusieurs points
au nord du lac Jacques-Cartier, et requiert une attention constante d’approvisionnement en essence et des postes téléphoniques pour les
des conducteurs. Surtout en cas de pluie prolongée, il est préférable appels d’urgence. Deux barrières à chaque extrémité de la nouvelle
d’éviter le voyage et, en tout temps, il est prudent de se munir de chaînes, route en contrôlent l’accès, fournissent des laissez-passer et informent
pour se sortir éventuellement d’embarras. Même si les voyageurs font les voyageurs des règlements1. Pour réaliser cette route, il a fallu
le trajet à leurs risques, il existe quelques services d’urgence le long de la mobiliser plus de 1 200 hommes et construire plus de 2 000 ponts
route, rendus par des travailleurs du ministère de la Voirie à l’œuvre et ponceaux2.
1. Le Soleil, 30 juin 1931, p. 18 ; Le Colon, 2 juillet 1931, p. 6 ; The Gazette, 1er juillet 1931.
2. Cette partie s’appuie surtout sur les rapports annuels du ministère de la Voirie
et sur des articles de journaux.
Chapitre 3. Un parc accessible par la route, 1930-1960 97
dans d’autres moins larges. Elle n’a pas encore la largeur, l’aligne- un peu partout et des patrouilleurs du ministère des Terres et Forêts.
ment et la qualité des grandes routes provinciales, de sorte que, dans Il n’y a pas de service de restauration pour les voyageurs, et les camps
plusieurs sections, il a fallu aménager des aires de rencontres. La route sont réservés aux groupes de pêcheurs, ce qui oblige les voyageurs
comporte de nombreuses courbes et de fortes côtes, principalement à apporter leurs victuailles et à manger froid. Il existe plusieurs points
au nord du lac Jacques-Cartier, et requiert une attention constante d’approvisionnement en essence et des postes téléphoniques pour les
des conducteurs. Surtout en cas de pluie prolongée, il est préférable appels d’urgence. Deux barrières à chaque extrémité de la nouvelle
d’éviter le voyage et, en tout temps, il est prudent de se munir de chaînes, route en contrôlent l’accès, fournissent des laissez-passer et informent
pour se sortir éventuellement d’embarras. Même si les voyageurs font les voyageurs des règlements1. Pour réaliser cette route, il a fallu
le trajet à leurs risques, il existe quelques services d’urgence le long de la mobiliser plus de 1 200 hommes et construire plus de 2 000 ponts
route, rendus par des travailleurs du ministère de la Voirie à l’œuvre et ponceaux2.
1. Le Soleil, 30 juin 1931, p. 18 ; Le Colon, 2 juillet 1931, p. 6 ; The Gazette, 1er juillet 1931.
2. Cette partie s’appuie surtout sur les rapports annuels du ministère de la Voirie
et sur des articles de journaux.
Chapitre 3. Un parc accessible par la route, 1930-1960 97