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alicaire commune 339

1865 1888 1904 1908 1948 1950

1800 2000

GROSSE ÎLE OTTAWA SHEDIAC TRURO CORNER BROOK CHARLOTTETOWN
QC ON NB NS NL PE



dans l ’ouest (A fghan istan, A r mén ie,
Azerbaïdjan, Géorgie, Kazakhstan,
Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan,
Turkménistan) et constitue probablem­ ent
le prolongement vers l’est des populations
européennes. Un autre groupe est localisé
beaucoup plus à l’est (Chine, Japon, pénin-
sule coréenne). Entre les deux, on trouve
quelques petites populations dans les régions
montagneuses de l’Inde, de la Mongolie
et du Pakistan.

 EXOTIQUE  en Afrique du Sud, en Australie population qui s’était installée dans
et en Nouvelle-Zélande, en Argentine (rare), la réserve de parc national de l’Archipel-
au Chili et en Amérique du Nord. Présente de-Mingan a été éradiquée en 1998.
presque partout aux États-Unis (y compris Il est remarquable de constater que la limite
l’Alaska), mais beaucoup plus abondante nordique de l’aire de répartition actuelle
dans la moitié septentrionale du pays. est, en Ontario, très voisine de celle prédite
Plutôt rare dans les états du Sud-Est, pour l’horizon 2041–2070, sous un climat
et probablement absente de la Caroline plus chaud. La prédiction semble donc trop
du Sud, de la Floride, de la Géorgie conservatrice et la salicaire pourra sans
et de la Louisiane. Naturalisée dans toutes doute s’installer plus au nord que prévu.
les provinces canadiennes. Cela est d’autant plus vraisemblable que
 EST DU CANADA  Présente dans toutes la plante s’adapte aux climats nordiques
les prov­ inces de l’Est du Canada, sauf en devançant sa floraison, question de ne pas
au Labrador, de la frontière manitobaine être prise au dépourvu par des étés trop brefs,
jusqu’à Saint-Jean (Terre-Neuve). Surtout ce qui survient à l’occasion à de hautes latitudes.
abondante dans la péninsule ontarienne La salicaire est la plante vasculaire la plus
et dans les basses terres du fleuve Saint- fréquemment rencontrée dans les milieux
Laurent, au Québec. Les populations humides riverains du fleuve Saint-Laurent,
de l’Ouest de Ontario sont plus clairsemées surtout dans la région de Montréal (Québec).
que ne le suggère la carte. Par contre, Elle n’est toutefois pas l’espèce qui est loca­
si l’on se f ie aux obser vations rappor­ lem­ ent la plus abondante. Autrement dit,
tées dans les outils de science citoyenne, on la voit presque partout, mais c’est rare­-
la salicaire commune est manifestement ment la plante qui domine le paysage.
de plus en plus abondante dans cette partie
de la province, notamment près des axes
routiers. Dans l’Est du Québec, une petite
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