Page 18 - 50 plantes envahissantes
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5F0apmlaniltlees ednevashLisysatnhtreas c—ePraoetéger la nature et l’agriculture
Salicaire commune
Lythrum salicaria Linnaeus
salicaire pourpre, herbe aux coliques, purple loosestrife
Plante herbacée vivace. Racines persistantes d’où émergent une ou plusieurs INDIGÈNE partout en Europe, sauf à Chypre
(jusqu’à 50) tiges (taille : 30–150 cm) souvent ramifiées et formant des massifs
pouvant atteindre 1,5 m de diamètre. Tiges vertes ou teintées de pourpre, et en Islande où la plante est absente.
carrées en section transversale, avec ou sans poils. Feuilles vertes lancéolées Aussi présente en Afrique (Algérie, Maroc,
(3–10 cm × 1–2 cm) en disposition opposée ou par groupes de trois, Tunisie), au Moyen-Orient (Irak, Iran, Israël,
parfois en disposition alterne au sommet des tiges. Inflorescences en épis Jordanie, Liban, Syrie) et dans plusieurs pays
terminaux (longueur : 15–40 cm). Fleurs avec six pétales (longueur : 5–13 mm) asiatiques. En Asie, les populations semblent
de couleur rose foncé. Fruits (capsules) de petites dimensions (3–4 mm × 2 mm) séparées d’un point de vue géographique,
contenant des graines minuscules. mais l’aire de répartition exacte est plutôt
mal connue. Un groupe de populations est situé
Deux autres espèces de salicaire sont présentes dans l’Est du Canada,
soit la salicaire ailée (L. alatum ; Ontario), qui est indigène, et la salicaire
à feuilles d’hysope (L. hyssopifolia ; Ontario et une population en Nouvelle-
Écosse, à Port Williams), qui est exotique. Ce sont toutes deux des espèces
peu répandues. Leurs fleurs ne forment pas d’épis touffus comme ceux
de la salicaire commune.
BBPousse surtout (en abondance) dans
les milieux ouverts humides alimentés en eau
douce. Tolère aussi l’eau légèrement sau-
mâtre et les embruns salins. Colonise une
grande variété de types de sols, des argiles
jusqu’aux sables ou aux sols organiques, avec
des pH basiques ou légèrement acides. Tolère
les fluctuations du niveau d’eau, mais des
inondations couvrant les tiges pendant des
périodes prolongées peuvent fortement réduire
leur densité. À l’inverse, de bas niveaux d’eau
peuvent favoriser leur multiplication.
Présente dans les prairies humides, les marais
ou les plaines inondables, sur les berges
des cours d’eau, dans les fossés de drainage
des routes et des voies ferrées et dans
les champs en friche plus ou moins bien
drainés. Les milieux humides perturbés par
l’action humaine sont plus propices à son
établissement que ceux qui sont laissés à l’état
naturel. Comme c’est une plante utilisée
en horticulture ornementale, on la voit
souvent dans les jardins.
Salicaire commune
Lythrum salicaria Linnaeus
salicaire pourpre, herbe aux coliques, purple loosestrife
Plante herbacée vivace. Racines persistantes d’où émergent une ou plusieurs INDIGÈNE partout en Europe, sauf à Chypre
(jusqu’à 50) tiges (taille : 30–150 cm) souvent ramifiées et formant des massifs
pouvant atteindre 1,5 m de diamètre. Tiges vertes ou teintées de pourpre, et en Islande où la plante est absente.
carrées en section transversale, avec ou sans poils. Feuilles vertes lancéolées Aussi présente en Afrique (Algérie, Maroc,
(3–10 cm × 1–2 cm) en disposition opposée ou par groupes de trois, Tunisie), au Moyen-Orient (Irak, Iran, Israël,
parfois en disposition alterne au sommet des tiges. Inflorescences en épis Jordanie, Liban, Syrie) et dans plusieurs pays
terminaux (longueur : 15–40 cm). Fleurs avec six pétales (longueur : 5–13 mm) asiatiques. En Asie, les populations semblent
de couleur rose foncé. Fruits (capsules) de petites dimensions (3–4 mm × 2 mm) séparées d’un point de vue géographique,
contenant des graines minuscules. mais l’aire de répartition exacte est plutôt
mal connue. Un groupe de populations est situé
Deux autres espèces de salicaire sont présentes dans l’Est du Canada,
soit la salicaire ailée (L. alatum ; Ontario), qui est indigène, et la salicaire
à feuilles d’hysope (L. hyssopifolia ; Ontario et une population en Nouvelle-
Écosse, à Port Williams), qui est exotique. Ce sont toutes deux des espèces
peu répandues. Leurs fleurs ne forment pas d’épis touffus comme ceux
de la salicaire commune.
BBPousse surtout (en abondance) dans
les milieux ouverts humides alimentés en eau
douce. Tolère aussi l’eau légèrement sau-
mâtre et les embruns salins. Colonise une
grande variété de types de sols, des argiles
jusqu’aux sables ou aux sols organiques, avec
des pH basiques ou légèrement acides. Tolère
les fluctuations du niveau d’eau, mais des
inondations couvrant les tiges pendant des
périodes prolongées peuvent fortement réduire
leur densité. À l’inverse, de bas niveaux d’eau
peuvent favoriser leur multiplication.
Présente dans les prairies humides, les marais
ou les plaines inondables, sur les berges
des cours d’eau, dans les fossés de drainage
des routes et des voies ferrées et dans
les champs en friche plus ou moins bien
drainés. Les milieux humides perturbés par
l’action humaine sont plus propices à son
établissement que ceux qui sont laissés à l’état
naturel. Comme c’est une plante utilisée
en horticulture ornementale, on la voit
souvent dans les jardins.