Page 8 - Vivre Montréal
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« J’aime les nuits de Montréal… »
On croit souvent que les nuits de Montréal ont disparu lors de la croisade pour la moralité publique menée
par Jean Drapeau et la Ligue d’action civique dans les années 1950. Il est vrai que la ville était auparavant ouverte
au jazz, aux spectacles, au jeu ou à la prostitution. Certaines boîtes de nuit appartenaient même à des individus
du monde interlope. Pourtant, en 1964, les cabarets montréalais attirent toujours les spectateurs qui se rendent
en grand nombre au Café Saint-Jacques, au Café de l’Est ou à la Casa Loma. Le déclin véritable de ces établissements
survient plutôt à la fin de la décennie.
Photo : Yvon Bellemare et Marcel Houle, 1964, Archives de la Ville de Montréal, VM94,SY,SS1,SSS13,S1-063.
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On croit souvent que les nuits de Montréal ont disparu lors de la croisade pour la moralité publique menée
par Jean Drapeau et la Ligue d’action civique dans les années 1950. Il est vrai que la ville était auparavant ouverte
au jazz, aux spectacles, au jeu ou à la prostitution. Certaines boîtes de nuit appartenaient même à des individus
du monde interlope. Pourtant, en 1964, les cabarets montréalais attirent toujours les spectateurs qui se rendent
en grand nombre au Café Saint-Jacques, au Café de l’Est ou à la Casa Loma. Le déclin véritable de ces établissements
survient plutôt à la fin de la décennie.
Photo : Yvon Bellemare et Marcel Houle, 1964, Archives de la Ville de Montréal, VM94,SY,SS1,SSS13,S1-063.
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