Page 12 - Vivre Montréal
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La trudeaumanie
Nous sommes à l’été 1968 en pleine trudeaumanie, période où Pierre Elliott Trudeau est au sommet de sa popularité
au pays. Nouvellement assermenté comme quinzième premier ministre du Canada le 20 avril précédent, à la suite
de la démission de Lester B. Pearson, il brigue le pouvoir aux prochaines élections. Il est alors si populaire qu’il fait
déplacer les foules et tourner la tête des jeunes Canadiennes autant que s’il était une star du rock. Ses antécédents
socialistes collent bien à la jeunesse qui compose la foule de Terre des Hommes, de même que son côté non conformiste
et son jeune âge relatif. Évidemment, à Montréal, il ne fait pas l’unanimité. Ses opposants se manifestent d’ailleurs
en force la veille de l’élection, au cours des désormais célèbres émeutes de la Saint-Jean-Baptiste.
Photo : Gordon Beck, 1968, Archives de la Ville de Montréal, VM94,SY,SS1,SSS7, EX162-002.
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Nous sommes à l’été 1968 en pleine trudeaumanie, période où Pierre Elliott Trudeau est au sommet de sa popularité
au pays. Nouvellement assermenté comme quinzième premier ministre du Canada le 20 avril précédent, à la suite
de la démission de Lester B. Pearson, il brigue le pouvoir aux prochaines élections. Il est alors si populaire qu’il fait
déplacer les foules et tourner la tête des jeunes Canadiennes autant que s’il était une star du rock. Ses antécédents
socialistes collent bien à la jeunesse qui compose la foule de Terre des Hommes, de même que son côté non conformiste
et son jeune âge relatif. Évidemment, à Montréal, il ne fait pas l’unanimité. Ses opposants se manifestent d’ailleurs
en force la veille de l’élection, au cours des désormais célèbres émeutes de la Saint-Jean-Baptiste.
Photo : Gordon Beck, 1968, Archives de la Ville de Montréal, VM94,SY,SS1,SSS7, EX162-002.
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