Page 24 - 1792 : À main levée
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clusion
Le neuvième art est le fil conducteur de 1792 : à main québécoise de notre époque. Ce désir imposait un
levée, qui est tout à la fois un ouvrage d’histoire, défi de taille : transformer la diversité des profils et
un recueil de bandes dessinées et un catalogue des styles en complémentarité. Nous comptions
raisonné d’œuvres anciennes. Réalisé par l’Assem former un quatuor dont chaque membre maîtriserait
blée nationale dans le cadre du 225e anniversaire pleinement son instrument et où tous joueraient
des premières institutions parlementaires, il a pour ensemble avec harmonie. Notre démarche éditoriale
socle la bande dessinée À tous les électeurs, en ce sens s’appuyait sur le principe suivant : à une
publiée durant la campagne électorale de 1792. approche didactique, préférer la reconstitution de
« moments » qui mettraient l’accent sur l’atmos phère,
À travers quelques séquences retraçant quatre l’émotion, la mise en scène. Nous avons ainsi voulu
moments clés de l’histoire parlementaire du assurer tout à la fois la cohésion et le caractère
Bas-Canada, les bédéistes VoRo (Vincent Rioux), distinctif de ce recueil.
VAN (Vanessa Lalonde), Vincent Giard et Réal
Godbout nous font voyager dans le temps. S’étant Le livre 1792 : à main levée rappelle que le mouve
démarqué dans le registre exigeant du réalisme, ment de réformes animé par les députés bas-
VoRo allie rigueur et esthétisme. VAN, influencée canadiens demeure à la base du système parlemen
par son travail en cinéma d’animation, insuffle taire québécois. À l’Assemblée nationale du
du tonus à ses mises en scène et une grande Québec, le contrôle des actions du gouvernement
express ivité à ses personnages. Vincent Giard, par les élus et la responsabilité ministérielle sont
actif sur la scène alternative, crée des formes et l’essence même des pratiques parlementaires.
des couleurs qui relèvent de la poésie visuelle.
Réal Godbout, issu de la contre-culture mais héritier Hier, les grands enjeux de notre démocratie ont
d’Hergé, marie un ton mordant à une parfaite clarté été objets de débats à la Chambre d’assemblée
graphiq ue et narrative. du Bas-Canada. Aujourd’hui, en tant que dépositaires
des droits et des pouvoirs historiques et inaliénables
Le choix des quatre bédéistes a été guidé par la du peuple du Québec, les députés de l’Assemblée
volonté de constituer un échantillon de créateurs nationale exercent les privilèges que les députés bas-
représentatif de la pluralité de la bande dessinée canadiens ont exigés sans jamais courber l’échine.
Le neuvième art est le fil conducteur de 1792 : à main québécoise de notre époque. Ce désir imposait un
levée, qui est tout à la fois un ouvrage d’histoire, défi de taille : transformer la diversité des profils et
un recueil de bandes dessinées et un catalogue des styles en complémentarité. Nous comptions
raisonné d’œuvres anciennes. Réalisé par l’Assem former un quatuor dont chaque membre maîtriserait
blée nationale dans le cadre du 225e anniversaire pleinement son instrument et où tous joueraient
des premières institutions parlementaires, il a pour ensemble avec harmonie. Notre démarche éditoriale
socle la bande dessinée À tous les électeurs, en ce sens s’appuyait sur le principe suivant : à une
publiée durant la campagne électorale de 1792. approche didactique, préférer la reconstitution de
« moments » qui mettraient l’accent sur l’atmos phère,
À travers quelques séquences retraçant quatre l’émotion, la mise en scène. Nous avons ainsi voulu
moments clés de l’histoire parlementaire du assurer tout à la fois la cohésion et le caractère
Bas-Canada, les bédéistes VoRo (Vincent Rioux), distinctif de ce recueil.
VAN (Vanessa Lalonde), Vincent Giard et Réal
Godbout nous font voyager dans le temps. S’étant Le livre 1792 : à main levée rappelle que le mouve
démarqué dans le registre exigeant du réalisme, ment de réformes animé par les députés bas-
VoRo allie rigueur et esthétisme. VAN, influencée canadiens demeure à la base du système parlemen
par son travail en cinéma d’animation, insuffle taire québécois. À l’Assemblée nationale du
du tonus à ses mises en scène et une grande Québec, le contrôle des actions du gouvernement
express ivité à ses personnages. Vincent Giard, par les élus et la responsabilité ministérielle sont
actif sur la scène alternative, crée des formes et l’essence même des pratiques parlementaires.
des couleurs qui relèvent de la poésie visuelle.
Réal Godbout, issu de la contre-culture mais héritier Hier, les grands enjeux de notre démocratie ont
d’Hergé, marie un ton mordant à une parfaite clarté été objets de débats à la Chambre d’assemblée
graphiq ue et narrative. du Bas-Canada. Aujourd’hui, en tant que dépositaires
des droits et des pouvoirs historiques et inaliénables
Le choix des quatre bédéistes a été guidé par la du peuple du Québec, les députés de l’Assemblée
volonté de constituer un échantillon de créateurs nationale exercent les privilèges que les députés bas-
représentatif de la pluralité de la bande dessinée canadiens ont exigés sans jamais courber l’échine.
