Page 4 - En scène!
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Ours voyageurs
À la fin du xixe siècle, on trouve occasionnellement sur les routes de la côte est américaine, du Québec et des
Maritimes des montreurs d’ours qui vont de village en village exhiber leurs protégés pour quelques maigres sous.
Celui-ci était de passage au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière au printemps de 1894. Tout autant que leurs
ours, les montreurs eux-mêmes ne manquaient pas de susciter la curiosité avec leur accent étrange. Ils venaient
principalement des Pyrénées françaises, dans les vallées de l’Ariège où l’on trouvait de nombreux ours et où le
dressage a longtemps été une tradition. Si certains s’installent en Amérique pour faire carrière dans les cirques,
on n’en trouve guère plus sur les routes du Québec après la Première Guerre mondiale.
Photo : auteur inconnu, 1894, Société historique de la Côte-du-Sud, fonds Famille Destroismaisons, F129-30-3-135.
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À la fin du xixe siècle, on trouve occasionnellement sur les routes de la côte est américaine, du Québec et des
Maritimes des montreurs d’ours qui vont de village en village exhiber leurs protégés pour quelques maigres sous.
Celui-ci était de passage au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière au printemps de 1894. Tout autant que leurs
ours, les montreurs eux-mêmes ne manquaient pas de susciter la curiosité avec leur accent étrange. Ils venaient
principalement des Pyrénées françaises, dans les vallées de l’Ariège où l’on trouvait de nombreux ours et où le
dressage a longtemps été une tradition. Si certains s’installent en Amérique pour faire carrière dans les cirques,
on n’en trouve guère plus sur les routes du Québec après la Première Guerre mondiale.
Photo : auteur inconnu, 1894, Société historique de la Côte-du-Sud, fonds Famille Destroismaisons, F129-30-3-135.
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