Page 3 - En scène!
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Le monde du spectacle au Québec
L E MONDE DU SPECTACLE OFFRE MILLE VISAGES : le montreur d’ours qui sillonne la
côte sud du Saint‑Laurent au tournant du siècle, la Place-des-Arts inaugurée dans la controverse en 1963,
le burlesque francophone des Ti‑zoune et Petrie, le numéro de voltige du trio Auger, les mille et une fanfares
et harmonies que le Québec a comptées, le be‑bop du Café St‑Michel ou encore le numéro d’une danseuse
anonyme d’un cabaret de la rue Sainte‑Catherine : ce sont tous là, avec tant d’autres encore, quelques‑uns
des visages que le présent ouvrage invite à découvrir. Donner à voir l’activité débordante et multiforme qui
caractérise cet univers a été le premier objectif de cet album de famille.
✳✳✳
En le parcourant, le lecteur reconnaîtra sans peine quelques thèmes qui reviennent régulièrement au fil des
photographies sélectionnées : le lien avec la France et les États‑Unis, l’apport des immigrants, la lutte entre
cléricalisme et modernité, la distinction entre culture populaire et culture d’élite et, à travers tout ça, l’émergence
sur scène, et sous plusieurs visages successifs, d’une identité nationale. Le Québec, on le sait, a forgé son
identité dans le rapport complexe qu’il a entretenu simultanément avec les métropoles culturelles que sont
New York, Paris et Londres, sans parler d’Hollywood. Aussi banale qu’elle soit, on ne peut passer cette réalité sous
silence tant elle est riche et déterminante. N’allons pas croire que la relation culturelle avec nos voisins ne date
que de l’apparition des médias de masse, c’est‑à‑dire du cinéma, du disque, de la radio et de la télévision.
IX
L E MONDE DU SPECTACLE OFFRE MILLE VISAGES : le montreur d’ours qui sillonne la
côte sud du Saint‑Laurent au tournant du siècle, la Place-des-Arts inaugurée dans la controverse en 1963,
le burlesque francophone des Ti‑zoune et Petrie, le numéro de voltige du trio Auger, les mille et une fanfares
et harmonies que le Québec a comptées, le be‑bop du Café St‑Michel ou encore le numéro d’une danseuse
anonyme d’un cabaret de la rue Sainte‑Catherine : ce sont tous là, avec tant d’autres encore, quelques‑uns
des visages que le présent ouvrage invite à découvrir. Donner à voir l’activité débordante et multiforme qui
caractérise cet univers a été le premier objectif de cet album de famille.
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En le parcourant, le lecteur reconnaîtra sans peine quelques thèmes qui reviennent régulièrement au fil des
photographies sélectionnées : le lien avec la France et les États‑Unis, l’apport des immigrants, la lutte entre
cléricalisme et modernité, la distinction entre culture populaire et culture d’élite et, à travers tout ça, l’émergence
sur scène, et sous plusieurs visages successifs, d’une identité nationale. Le Québec, on le sait, a forgé son
identité dans le rapport complexe qu’il a entretenu simultanément avec les métropoles culturelles que sont
New York, Paris et Londres, sans parler d’Hollywood. Aussi banale qu’elle soit, on ne peut passer cette réalité sous
silence tant elle est riche et déterminante. N’allons pas croire que la relation culturelle avec nos voisins ne date
que de l’apparition des médias de masse, c’est‑à‑dire du cinéma, du disque, de la radio et de la télévision.
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