Page 8 - Insectes des arbres du Québec
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MONDE DES INSECTES EN BREF
Les insectes à métamorphose complète sont rassemblés au sein des ordres les plus évolués
et les plus diversifiés, soit les lépidoptères, coléoptères, diptères et hyménoptères. Peu importe le type
de métamorphose, chez les insectes, la croissance juvénile est marquée par plusieurs mues au cours
desquelles l’insecte se libère de son ancienne cuticule en laissant son exuvie derrière lui. La croissance
au cours de cette période se fait donc par bonds successifs. Les intervalles se nomment stades larvaires,
et leur nombre varie selon les espèces. Certaines larves portent des noms spécifiques. Les chenilles, par
exemple, sont des larves de lépidoptères, alors que les asticots sont des larves de diptères. Certaines
caractéristiques externes comme la présence ou non de pattes thoraciques, le nombre de pattes
abdominales (appelées fausses pattes car les vraies pattes sont toujours rattachées au thorax), la présence
ou non d’une tête distincte, permettent d’identifier le groupe d’appartenance des insectes dès le stade
larvaire (voir les figures 1 et 2). Si la reproduction est la fonction principale du stade adulte, l’alimentation
occupe la place prépondérante du stade juvénile, et c’est généralement à ce stade que la présence des
insectes dans les arbres est la plus remarquée.
CATÉGORIES D’INSECTES ET PARTIES AFFECTÉES DE L’ARBRE
Une façon pratique de regrouper les insectes qui s’alimentent sur les arbres consiste à considérer leur
comportement alimentaire et les parties de l’arbre qu’ils affectent. En utilisant ce système, nous avons
distingué quatre parties de l’arbre pouvant être affectées ainsi que quatre catégories d’insectes :
• les insectes défoliateurs, qui attaquent essentiellement le feuillage ;
• les insectes et acariens suceurs de sève dont plusieurs espèces attaquent le feuillage. On trouve aussi
des espèces sur les pousses et les rameaux, alors que d’autres attaquent le tronc et les branches ;
• les insectes perceurs dont les plus destructeurs attaquent le tronc et les branches. D’autres espèces sont
connues pour leurs attaques sur les pousses, les rameaux et les cônes, ou sur le collet et les racines ;
• les insectes et acariens galligènes qui attaquent surtout le feuillage, mais dans certains cas les pousses
et les rameaux.
Les insectes défoliateurs Larves de la squeletteuse du bouleau, insecte défoliateur
Les insectes défoliateurs se nourrissent des
feuilles ou des aiguilles des arbres, soit par
l’extérieur du feuillage ou à l’intérieur de celui-
ci. On distingue les sous-catégories suivantes :
• les défoliateurs libres qui se nourrissent sur
le feuillage et se promènent librement ;
• les mineuses qui vivent cachées à l’intérieur
des feuilles ou des aiguilles pour s’alimenter ;
• les squeletteuses qui dévorent le parenchyme
des feuilles, n’y laissant qu’un squelette
constitué des nervures de la feuille ;
• les enrouleuses et les plieuses de feuilles
qui s’alimentent dans les feuilles enroulées
ou pliées ;
• les lieuses-tisseuses qui attachent le feuillage
avec des fils de soie ou tissent des nids dans
lesquels les insectes se réfugient ;
• enfin, les porte-case qui construisent et
transportent un abri dans lequel ils se cachent
pour se nourrir sur le feuillage.
6 Insectes des arbres du Québec
Les insectes à métamorphose complète sont rassemblés au sein des ordres les plus évolués
et les plus diversifiés, soit les lépidoptères, coléoptères, diptères et hyménoptères. Peu importe le type
de métamorphose, chez les insectes, la croissance juvénile est marquée par plusieurs mues au cours
desquelles l’insecte se libère de son ancienne cuticule en laissant son exuvie derrière lui. La croissance
au cours de cette période se fait donc par bonds successifs. Les intervalles se nomment stades larvaires,
et leur nombre varie selon les espèces. Certaines larves portent des noms spécifiques. Les chenilles, par
exemple, sont des larves de lépidoptères, alors que les asticots sont des larves de diptères. Certaines
caractéristiques externes comme la présence ou non de pattes thoraciques, le nombre de pattes
abdominales (appelées fausses pattes car les vraies pattes sont toujours rattachées au thorax), la présence
ou non d’une tête distincte, permettent d’identifier le groupe d’appartenance des insectes dès le stade
larvaire (voir les figures 1 et 2). Si la reproduction est la fonction principale du stade adulte, l’alimentation
occupe la place prépondérante du stade juvénile, et c’est généralement à ce stade que la présence des
insectes dans les arbres est la plus remarquée.
CATÉGORIES D’INSECTES ET PARTIES AFFECTÉES DE L’ARBRE
Une façon pratique de regrouper les insectes qui s’alimentent sur les arbres consiste à considérer leur
comportement alimentaire et les parties de l’arbre qu’ils affectent. En utilisant ce système, nous avons
distingué quatre parties de l’arbre pouvant être affectées ainsi que quatre catégories d’insectes :
• les insectes défoliateurs, qui attaquent essentiellement le feuillage ;
• les insectes et acariens suceurs de sève dont plusieurs espèces attaquent le feuillage. On trouve aussi
des espèces sur les pousses et les rameaux, alors que d’autres attaquent le tronc et les branches ;
• les insectes perceurs dont les plus destructeurs attaquent le tronc et les branches. D’autres espèces sont
connues pour leurs attaques sur les pousses, les rameaux et les cônes, ou sur le collet et les racines ;
• les insectes et acariens galligènes qui attaquent surtout le feuillage, mais dans certains cas les pousses
et les rameaux.
Les insectes défoliateurs Larves de la squeletteuse du bouleau, insecte défoliateur
Les insectes défoliateurs se nourrissent des
feuilles ou des aiguilles des arbres, soit par
l’extérieur du feuillage ou à l’intérieur de celui-
ci. On distingue les sous-catégories suivantes :
• les défoliateurs libres qui se nourrissent sur
le feuillage et se promènent librement ;
• les mineuses qui vivent cachées à l’intérieur
des feuilles ou des aiguilles pour s’alimenter ;
• les squeletteuses qui dévorent le parenchyme
des feuilles, n’y laissant qu’un squelette
constitué des nervures de la feuille ;
• les enrouleuses et les plieuses de feuilles
qui s’alimentent dans les feuilles enroulées
ou pliées ;
• les lieuses-tisseuses qui attachent le feuillage
avec des fils de soie ou tissent des nids dans
lesquels les insectes se réfugient ;
• enfin, les porte-case qui construisent et
transportent un abri dans lequel ils se cachent
pour se nourrir sur le feuillage.
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