Page 11 - En scène!
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Coup de ciseaux
La ville de Québec, « The Gibraltar of America », a occasionnellement servi de décor splendide à des productions
cinématographiques américaines, comme I Confess, du grand Hitchcock, avec Anne Baxter et Montgomery Clift.
En plus d’un site exceptionnel, Québec offrait un contexte catholique propice au scénario du film, lequel tourne
autour d’un curé qui ne peut révéler le nom de l’auteur d’un meurtre qu’il a reçu en confession. C’est aussi un bel
exemple de la censure exercée au Québec par le tout-puissant Bureau de la censure qui sévit depuis 1913. Autant
en raison des scènes jugées scabreuses que pour le manque de respect à l’égard de l’Église, la version projetée
le soir de première est amputée, ce que Hitchcock découvre le soir même à l’écran. Furieux, il déclare le lendemain :
« Il y aura une version d’I Confess pour le Québec et une autre pour le reste du monde. »
Photo : Roméo Gariépy, 1952, Cinémathèque québécoise, 1994.4203.PH.02.
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La ville de Québec, « The Gibraltar of America », a occasionnellement servi de décor splendide à des productions
cinématographiques américaines, comme I Confess, du grand Hitchcock, avec Anne Baxter et Montgomery Clift.
En plus d’un site exceptionnel, Québec offrait un contexte catholique propice au scénario du film, lequel tourne
autour d’un curé qui ne peut révéler le nom de l’auteur d’un meurtre qu’il a reçu en confession. C’est aussi un bel
exemple de la censure exercée au Québec par le tout-puissant Bureau de la censure qui sévit depuis 1913. Autant
en raison des scènes jugées scabreuses que pour le manque de respect à l’égard de l’Église, la version projetée
le soir de première est amputée, ce que Hitchcock découvre le soir même à l’écran. Furieux, il déclare le lendemain :
« Il y aura une version d’I Confess pour le Québec et une autre pour le reste du monde. »
Photo : Roméo Gariépy, 1952, Cinémathèque québécoise, 1994.4203.PH.02.
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