• 1
• 2 ouest
• 3 ouest
• Présence limitée à la partie ouest de la forêt feuillue à cause de la récurrence des feux et non du climat

• 1 : 6,1 (4,6 - 7,5)
• 2 ouest : 4,7 (3,5 - 5,9)
• 3 ouest : 3,8 (2,3 - 5,3)

• 1 : 946 (771 - 1 122)
• 2 ouest : 1 047 (865 - 1 229)
• 3 ouest : 953 (782 - 1 125)

• 1 : 7,0 (3,7 - 10,4)
• 2 ouest : 4,8 (3,6 - 5,9)
• 3 ouest : 5,7 (1,4 - 10,1)

• 1 : 142 (107 - 177)
• 2 ouest : 128 (110 - 146)
• 3 ouest : 106 (88 - 124)

• 1 : 182 (166 - 198)
• 2 ouest : 169 (154 - 184)
• 3 ouest : 154 (139 - 168)

• 1 : 2 042 (1 792 - 2 293)
• 2 ouest : 1 809 (1 639 - 1 979)
• 3 ouest : 1 677 (1 418 - 1 935)

• 1 : 3 = 0 = 5 = 4
• 2 ouest : 3 = 4 = 5
• 3 ouest : non disponible

• 1 : A = C = B
• 2 ouest : C = D
• 3 ouest : non disponible

• 1 : 3A = 5A = R = 1A = 7T = 5S
• 2 ouest : R = 1A
• 3 ouest : non disponible

• 1 : F = M = G
• 2 ouest : F > M
• 3 ouest : non disponible

• 1 :5 à 6
• 2 ouest : 6,0
• 3 ouest : non disponible

• 1 : 50 = 40 = 60 = 30 = 20
• 2 ouest : 20
• 3 ouest : non disponible

• 1 : MU = MD = SO
• 2 ouest : MU = MR = MD
• 3 ouest : non disponible

• 1 : 11 = 41 = 01 = 06
• 2 ouest : 11 = 06
• 3 ouest : non disponible

• Besoins très élevés en éléments nutritifs (2,6)
• Très exigeant en calcium

• Sols très fertiles et profonds, situés en hauteur, donc pas trop humide (BB170)
• Meilleur développement à mi-pente ou dans le bas des pentes exposées à l'est ou au nord (2, BB150)
• Sol de texture moyenne avec un drainage bon ou rapide (BB150)
• pH optimal de 5 à 7

• 1 : CP
• 2 ouest et 3 ouest : non disponible

• 1 : FR = CT = BR
• 2 ouest : BR = CT
• 3 ouest : non disponible

• 1 : FO1 = FE1 = MJ1 = MJ2 = RT1 = FE2
• 2 ouest : FE6 = FE2
• 3 ouest : non disponible

• Les semis et les gaules sont tolérants, car ils peuvent subsister sous le couvert, mais ils deviennent semi tolérants à partir du stade perchis (2, 3, 4, 6, 8, BB150)
• Privés de lumière pendant une longue période, les jeunes chênes dominés ou intermédaires poussent lentement et sont enclin à produire de nombreuses branches adventives (BB150)

• Même s'il atteint sa limite nordique dans le sud-ouest du Québec, ce n'est pas le climat qui limite sa distribution, mais plutôt la faible récurrence des feux (2).
• La production irrégulière de semences, bonne tous les 4 à 10 ans, limite sa reproduction et son maintien dans les peuplements ou l'on pratique la coupe sélective (2).

• Cime large (2,3)
• En terrain ouvert : cime parfois composée de grosses branches portant de nombreux rameaux très étalés devenant noueux et sinueux avec l'âge (8)

• Production élevée : les arbres à conserver pour produire du bois d'oeuvre doivent être exempts de pousses à la base du tronc et pourvus d'une cime vigoureuse et bien développée qui atteint les étages supérieurs du couvert forestier (BB150)
• Production abondante surtout à la suite d'une défoliation grave ou d'une forte ouverture du couvert : la présence de pousses adventives sous le houppier est un indicateur fiable du risque d'en produire après une éclaircie (6, BB54, BB150)

• Pivot central bien développé dès le jeune âge
• Le développement d'une masse racinaire fibreuse précède celui de grosses racines latérales (2,3,8) qui ont tendance à se greffer à celles des sujets situées dans un rayon de 3 m à proximité (BB150)

• Habituellement 300 ans (2,3,6)
• Maximum 600 ans

• L'augmentation de la croissance en hauteur chez les individus intermédiaires ou dominés tend à s'atténuer si la période de domination a été trop longue (6, BB150)
• La croissance en diamètre est stimulée après une éclaircie (3, 6)
• L'espèce produit de nombreuses branches adventives sur la bille de pied si l'ouverture du couvert est forte (2, 3, 6, BB150)

• Sexuée et végétative
• L'espacement des bonnes années semencières peut parfois nuire à une installation rapide de la reproduction sexuée

• Rejets de souche (2,6,3)

• La production de rejets est vigoureuse lorsque la tige principale meurt, y compris chez les semis
• Production maximale de rejets chez les tiges de petits diamètres : 80 % des tiges de 5 à 14 cm produisent des rejets et baissent ensuite avec seulement 50 % pour les souches de 14 à 29 cm et moins de 15 % pour les plus gros diamètres (2,3,6)
• La production de rejets est maximale sur les souche dont le diamètre varie de 10 à 20 cm. elle diminue sur les souches de plus fort diamètre (BB168)

• Monoïque (3,6,17)
• Fleur unisexuée (3)
• Châton (14)

• 50 à 200 ans (6,3,2, BB150)

• Gravité (2,6)
• Petits rongeurs
• Oiseaux (6,3)

• Près du semencier par gravité d'où l'importance de bien répartir les semenciers (BB150)
• 60 m si le gland est transporté par les écureuils et les souris (2,6, BB150)

• Insectes : les charançons des noix (Conotrachelus sp., Curculio sp.) peuvent détruire toute la production, surtout lors des mauvaises années (BB48, BB150)
• Animaux : mammifères (6), dont le cerf de Virginie, petits rongeurs, oiseaux (2, 3, 6)

• Automne (2), juste après la chute des fruits (3)
• À l'automne, seule la racine se développe (pas la tige) et la croissance racinaire est stoppée par des températures plus froides

• Les glands germent mal sur les sols compactés, car la radicule ne réussit pas à s'y enfoncer (BB150)
• Glands difficiles à entreposer car ils ont tendance à germer très facilement (3, P. Lupien, comm. pers.)

• Un mélange de matière organique (humus) et de sol minéral (6,2)
• La couche d'humus aérée et poreuse favorise la pénétration de la radicule du gland (3, 4, B150)

• Semer à l'automne tout de suite après la chute des glands à une profondeur égale à deux fois leur diamètre (2,6)
• Pour des semis à l'intérieur, conserver au réfrigérateur à une température de 1 à 3°C dans un sac Ziploc épais pour stopper les échanges gazeux. Se conserve rarement plus de 4 à 6 mois dans le sac. Utiliser du matériel grossier comme le sable pour la germination et le garder frais (2).

Stade semis :

• Croissance optimale si > 35 % du plein ensoleillement (2,3,6)
• Besoins en lumière augmentant avec l'âge

Stade semis et gaulis :

• Croissance en hauteur des semis issus de semences installés lors du retrait du couvert forestier trop lente pour constituer un peuplement bien stocké
• Croissance des rejets de souches nettement plus rapide

Stade semis :

• Hauteur de 7 à 10 cm à un an
• Croissance en hauteur pouvant atteindre 60 cm/an sur sol riche (2,3)
• Croissance radiale de 0,3 cm/an (3)

Stade gaulis :

• Hauteur après 10 ans sur site moyen de 60 cm pour un semis
• Hauteur après 10 ans de 4,9 m pour un rejet de semis
• Hauteur après 10 ans de 6,4 m pour un rejet de souche (3)
• Croissance radiale de 0,3 cm/an (3)

Stade semis :

• Maladies : les anthracnoses surtout (Discula quercina, D. umbrinella et Gnomonia quercina), la brûlure des pousses (Coryneum sp.) et le blanc de feuilles (Microsphaerea penicillata) sont fréquentes au cours des printemps frais et pluvieux (6, BB88). Les plantules pouvent en mourir.
• Animaux : broutage par le cerf de Virginie (2, 3, 6):l'aptitude de l'espèce a faire de nombreux rejets fait en sorte que les semis et les gaules tolèrent bien le broutage (BB150)

Stade gaulis :

• Maladies : anthracnoses (Apiognonomia quercina, A. errabunda) (BB58, BB52), chancre nectrien (Neonectria galligena) (6).
• Animaux : broutage par le cerf de Virginie (2, 3, 6).

Stade gaulis :

• La sécheresse peut tuer les jeunes arbres attaqués par les cochenilles (Asterolecanium sp.) (3, BB48)
• L'aptitude de l'espèce a faire de nombreux rejets fait en sorte que les semis et les gaules tolèrent les stress causés par le bris, la sécheresse et le feu (BB150)

• Insectes : les épidémies répétées de spongieuses (Lymantria dispar) entraînent la mort en cime des arbres affaiblis, le développment de pousses adventives et la pourriture des racines (6, BB51, BB54, BB55); les vers charpentiers (Prionoxystus macmurtrei, P. robiniae) qui dégradent le bois d'Å“uvre surtout chez les chênes établis sur des sols minces (BB53); attaques fréquentes des buprestes (Agrilus bilineatus) sur les chênes dépéris et à découvert.
• Maladies : pourridié-agaric (Armillaria ostoyae) et autres champignons de carie des racines qui touchent surtout les arbres stressés et ceux parvenus à maturité (Grifola frondosa, Bondarzewia berkeleyi, Stereum gausapatum) (BB51); champignons de carie (Phellinus igniarius, P. everhartii, Laetiporus sulphureus, Ganoderma applanatum) (BB51).

• Modérée au gel printanier tardif (pousses annuelles) (BB50).
• Tolérance aux basses températures: 4,6 / 5 sur l'échelle de Bakusis: 1 : très résistant, 5 :peu résistant (BB204).

• Ozone : faible (BB58, BB114)
• SO2 : faible (BB58)

• Résistance élevée à très élevée du bois de cÅ“ur à la pourriture (2, BB51, BB53, BB56)
• Résistance élevée aux grands froids (- 46°C) (3)

• Ramilles : cerf de Virginie (2, 3, 6)

• MOR : 17 530
• MOE : 2 250 (19)

• 1re transformation : sciage, déroulage (feuilles de placage), tranchage et excellent bois de chauffage (BB170)
• Produits à valeur ajoutée : tonnellerie (les pores du bois sont bouchés par les thylles qui empêchent tout liquide d'y pénétrer), ébénisterie (meubles, armoires, cercueils), matériaux de construction (portes, planchers, boiseries de luxe)
• Bois jadis utilisé pour les traverses de chemin de fer, les palissades, d'outils agricoles et en construction navale en raison de la résistance de son bois de cÅ“ur imperméable et résistant à la carie (BB170)

• Espèce rare dont la distribution au Québec est restreinte (BB191, P. Lupien, comm. pers.)
• La raréfaction de l'espèce dans l'ouest du Québec est marquée depuis les 40 dernières années; ce phénomène est attribuable (1) à la coupe sélective des tiges de grande valeur qui s'est effectuée pendant longtemps et (2) aux mesures efficaces de contrôle du feu qui ont fait en sorte que les chênaies blanches établies sur des stations mésiques ont progressivement été remplacées par les feuillus tolérants où l'espèce a du mal à se régénérer (BB149) et enfin, (3) aux glandées irrégulières et très espacées.
• Les chênaies blanches occupent désormais les sommets et les sites ensoleillés secs où la concurrence y est moins vive (BB108, BB149)

• Hybridation naturelle possible avec CHE (8)
• La greffe des racine est fréquente entre tiges voisines, en particulier dans des peuplements denses (3)