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Noyer cendré

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Noyer cendré (NOC)
Butternut
Juglans cinerea L.
Feuillus

Habitat

Localisation

Aire de distribution naturelle Cf. Carte de Cauboue (2007) (18)
Sous-domaine bioclimatique où l'essence est représentée
  • 1, 2
  • Marginal : 3 est
Zones où la compétition est susceptible d'être problématique Non disponible

Climat régional

Température annuelle moyenne par sous-domaine bioclimatique (°C)
  • 1 : 6,3 (5,0 - 7,6)
  • 2 est : 5,2 (4,1 - 6,4) 2 ouest : 4,0 (2,7 - 5,3)
  • 3 est : 4,0 (1,7 - 6,4)
Précipitations totales annuelles par sous-domaine bioclimatique (mm)
  • 1 : 1 005 (871 - 1 139)
  • 2 est : 1 220 (1 011 - 1 428) 2 ouest : 1 063 (898 - 1 228)
  • 3 est : 1 123 (784 - 1 462)
Indice d'aridité par sous-domaine bioclimatique
  • 1 : 5,8 (2,9 - 8,7)
  • 2 est : 2,8 (0,7 - 5,0) 2 ouest : 4,3 (2,7 - 6,0)
  • 3 est : 4,4 (0,8 - 8,0)
Nombre de jours consécutifs sans gel par sous-domaine bioclimatique
  • 1 : 145 (121 - 169)
  • 2 est : 130 (111 - 149) 2 ouest : 115 (80 - 150)
  • 3 est : 123 (95 - 151)
Durée de la saison de croissance par sous-domaine bioclimatique (jours)
  • 1 : 182 (169 - 196)
  • 2 est : 176 (164 - 188) 2 ouest : 160 (139 - 181)
  • 3 est : 165 (139 - 190)
Nombre de degrés jours pendant la saison de croissance par sous-domaine bioclimatique
  • 1 : 2 070 (1 843 - 2 296)
  • 2 est : 1 845 (1 630 - 2 059) 2 ouest : 1 685 (1 453 - 1 918)
  • 3 est : 1 670 (1 282 - 2 059)

Milieu physique

Principales positions topographiques par sous-domaine bioclimatique
  • 1 : 5 = 4 = 0
  • 2 est : 5 = 7 = 6 = 0 = 4 2 ouest : 3 = 7 = 0 = 4 = 5
  • 3 est : 4 = 5 = 7
Principales classes de pente par sous-domaine bioclimatique
  • 1 : D = B = A
  • 2 est : B = D = C = A 2 ouest : B = C = A = D
  • 3 est : A = C = B = D
Principaux dépôts de surface par sous-domaine bioclimatique
  • 1 : 3A = R = 6S = 1A = 7T = 5S
  • 2 est : 5A = 1A = R = 4GS = 5S = 6S 2 ouest : 5A = R = 1A
  • 3 est : 1A
Principales classes texturales de l'horizon B par sous-domaine bioclimatique
  • 1 : M = G = F
  • 2 est : F = M = G 2 ouest : M = G
  • 3 est : M = F
pH de l'horizon B par sous-domaine bioclimatique
  • 1 : 6 à 7,5
  • 2 est : 4,5 à 6 2 ouest : 6 à 6,5
  • 3 est : 5
Principales classes de drainage par sous-domaine bioclimatique
  • 1 : 10 > 20 = 30 = 50 = 40 = 60
  • 2 est : 30 = 31 = 50 = 41 = 40 = 20 2 ouest : 10 = 40 = 20 = 30
  • 3 est : 31 = 30 = 40 = 20
Humidité du sol Non disponible
Principaux types d'humus par sous-domaine bioclimatique
  • 1 : MU = SO = MD
  • 2 est : AN = MU > MD = TO = MR 2 ouest : MU = MD = MR
  • 3 est : MU = MR = MD
Principales classes d'épaisseur de l'humus (en cm) par sous-domaine bioclimatique
  • 1 : 21 = 41 = 11 = 01 = 06
  • 2 est : 06 = 21 = 11 = 01 = 41 2 ouest : 01 = 11 = 06
  • 3 est : 21 = 01 = 11 = 06
Fertilité du sol Besoins très élevés en éléments minéraux pour satisfaire sa croissance (2,4)
Meilleures conditions de croissance
  • Terrasses près des cours d'eau, plaines avec inondations périodiques, dépressions humides, versants en pente douce, vallées encaissées, dépôts de colluvions dans le bas des pentes fortes (3, 8, 12, 14, BB108)
  • Sols fertiles et profonds (2, 6, 3, 8, 12, 14)
  • Texture moyenne avec drainage bon à modéré et parfois imparfait avec drainage latéral (12)
  • pH optimal : 5,5 à 8 (2)
Besoins en lumière Non disponible
Besoins en eau Non disponible
Besoins en éléments nutritifs Non disponible

Station

Stations Non disponible

Dynamique

Dynamique

Types d'associations forestières et essences compagnes recherchées Non disponible
Principales perturbations moyennes et interventions partielles par sous-domaine bioclimatique
  • 1 : DP > CP = SU = HP
  • 2 est : EL = HP = CP = DP = SU 2 ouest : CP
  • 3 est : HP = CP
Principales perturbations et interventions d'origine par sous-domaine bioclimatique
  • 1 : CT = FR = BR
  • 2 est : FR = CT = BR 2 ouest : BR = CT
  • 3 est : FR = CT
Sociologie
  • Généralement en association avec d'autres feuillus nobles sur les sites riches (TIA, CET, érables, frênes, ormes…) (3, 81, BB58)
  • Se retrouve naturellement par pieds d'arbres isolés ou par groupes de quelques individus, souvent en bordure de la forêt (8)
Principales végétations potentielles observées par sous-domaine bioclimatique 1
  • 1 : FE2 = MF1 = FE1 > FO1 = RB1
  • 2 est : FE5 > FE1 = MF1 = FE2 = RS1 = MJ2 = RS3 = MJ1 2 ouest : FE6 = RP1 = FE2
  • 3 est : RB1 = FE5 = MJ1 = RS1 = FE2
Tolérance à l'ombre Intolérant (2, 4, 6, 7, 8, 12, 18)
Facteurs limitatifs ou favorables à l'aménagement de l'essence

Facteurs limitants :

Sa susceptibilité élevée au chancre du noyer cendré demeure le principal facteur limitatif pour l'aménagement durable de l'espèce (1, 2, 3, BB107)
Statut sucessionnel Non disponible

Morphologie

Morphologie

Port du tronc
  • Milieu ouvert : tronc généralement court et fourchu (8, 14)
  • Milieu fermé : tronc parfois élancé et droit
Port de la cime
  • Cime de forme irrégulière, arrondie au sommet (2, 8)
  • Grosses branches d'abord ascendantes, puis étalées horizontalement avec l'âge (2, 8, BB164)
Largeur de la cime 15 à 20 m (1)
Densité de la cime Clairsemée (14)
Type de ramification Monopodiale (7)
Élagage naturel
  • Modéré (2)
  • Taille indispensable quand il est jeune et en milieu ouvert (1)
Branches adventives et gourmands Production modérée (2)
Hauteur Non disponible
Système racinaire
  • Dans les sols profonds et bien drainé favorable au développement des racines : formation d'un pivot et de grandes racines latérales évoluant vers un système fibreux profond et étalé (2, 3, 8, 14)
  • Sur les sols peu profonds, les racines peuvent s'allonger davantage (3)

Croissance (stades perchis et futaie)

Croissance

Période de débourement Non disponible
Période d'aoûtement Non disponible
Croissance relative
  • Croissance rapide (2, 3, 6,12)
  • Croissance en diamètre rapide jusqu'à 50 ans pouvant atteindre 1 cm/an entre 10 et 30 ans (4)
Âge d'exploitabilité absolu par IQS et densité relative (DRF (densité relative faible), DRM (densité relative moyenne), DRE (densité relative élevée)) Non disponible
Période de croissance rapide Non disponible
Longévité naturelle de 75 à 80 ans (2, 3, 6, 7, 12, 14, BB164)
Hauteur à maturité physiologique de 12 à 18 m, parfois jusqu'à 25 m (1, 2, 18, 8, 12, 14, 3, BB164)
Hauteur maximale potentielle Non disponible
Diamètre à maturité physiologique
  • Moyenne : 30 à 60 cm en général (2, 12, BB164)
  • Maximum : 75 cm (8, 82)
Accroissement moyen en diamètre (mm/an) généralement par sous-domaine bioclimatique ou sous-régions écologiques (Densité A-B - Densité C-D) É-U : 4 mm / an en peuplement non aménagé et 6 mm / an ou plus dans les peuplements aménagés (3)
IQS station Non disponible
Réponse à l'ouverture du couvert Très bonne : se maintient dans les peuplements grâce à une occupation rapide des trouées dans le couvert forestier (81, 2)

Reproduction

Modes de reproduction

Mode de reproduction privilégié Sexuée
Stratégie de régénération sexuée Production semencière cyclique (P. Lupien, comm. pers.)
Mode de reproduction sexuée Non disponible
Mode de reproduction végétative Production de rejets de souche : faible (4)
Vigueur de la reproduction végétative
  • Faible production de rejets (4)
  • Les rejets sont issus des semis et des jeunes arbres seulement (2,3, BB164)
  • Leur croissance s'amorce sitôt que la cime est détruite (12)

Floraison

Sexualité et type d'inflorescence
  • Monoïque (3, 6, 17)
  • Fleur unisexuée
  • Châton
  • Les fleurs mâles sont toujours portées par les rameaux de l'année précédente alors que les fleurs femelles sont sur les pousses de l'année en cours (9).
Période de floraison Avril à juin selon la localisation (3, 12, 17)
Agent de pollinisation Vent (2, 6)

Plantation

Espacement recommandé entre les plants Non disponible
Interventions spécifiques Non disponible

Production semencière

Type de fruit Noix dans une coque (endocarpe osseux) adhérant fortement au brou qui est collant, tachant et pubescent (1, 9, 2, 8,14)
Âge de début de production régulière 20 ans (2, 3, 6, 12, 17)
Âge de production optimale 30 à 60 ans (3, 6, 12)
Fréquence des bonnes années semencières Bonnes tous les 2 ou 3 ans (2, 3, 4, 12, 17)
Période de maturité Septembre à début octobre (3)
Quantité produite Fructification abondante : 4 620 semences/arbre (83)
Indicateurs du poids des semences Après extraction ou traitement : 70 semences/kg (17)
Indicateurs de viabilité Près de 100 %

Dispertion des semences

Durée de rétention des semences sur l'arbre Quelques semaines, jusqu'à la chute des feuilles (BB164)
Saison de dispersion
  • Généralement de la mi-septembre à octobre (3, 4, 12, 14)
  • Peut se prolonger jusqu'en novembre (2)
Mode de dispersion
  • Gravité
  • Petits mammifères (2)
  • Eau de ruissellement, parfois
Distance de dispersion commune
  • Près du semencier par gravité (2, 3, 4, 6)
  • Plus loin, par les petits mammifères (2, 3, 4, 6, 12) et l'eau (2, 6)
Durée de viabilité des semences en milieu naturel 2 ans dans le sol (2, 6)
Facteurs favorisant ou défavorisant la libération de la semence du fruit Libération de la noix lorsque le brou se décompose ou lorsque les petits rongeurs s'y intéressent
Principaux agents nuisibles
  • Insectes : les attaques de charançons des noix (Curculio sp., Conotrachelus sp.) se reconnaissent aux dépressions noirâtres sur les fruits en développement (3, 6, BB48)
  • Maladies : le brou des noix est porteur de spores de la maladie du chancre du noyer cendré qui infectent hâtivement les semis
  • Animaux : les petits rongeurs et les oiseaux, dont le quiscale bronzé, sont nuisibles si les populations sont élevées (3, 6)

Conditions de germination

Dormance Dormance présente (2, 6, 12)
Stratification
  • Stratification requise
  • 90 à 120 jours entre 20 et 30ºC (2, 3, 6)
Période de germination Printemps (2, 6)
Taux de germination Conditions contrôlées : 65 % avec des semences viables (2, 6)
Besoins en eau Nécessite un substrat humide (P. Lupien, comm. pers.)
Besoins d'ombre Besoins très faibles (2)
Autres facteurs limitant ou favorisant la germination Les noix enfouies par les écureuils ont de meilleures chances de germer (BB150)
Températures favorables 20ºC la nuit et 30ºC le jour en conditions contrôlées (2)
Lits de germination favorable
  • Mélange de matière organique et sol minéral (2)
  • Litière (4)
Nature du lit et conditions de germination Non disponible
Germination assistée Semer à l'automne à une profondeur de 2 fois le diamètre de la noix; protéger les noix contre les écureuils (2)
Mortalité juvénile des semis Non disponible

Reproduction végétative

Drageonnement Non disponible
Production de rejets (souche, tige, collet racinaire) Non disponible
Marcottage Non disponible
Autres modes de reproduction végétative Non disponible
Intensité Non disponible
Présence de clones Non disponible

Développement et croissance de la regénération par stade de développement (stades de semis, gaulis)

Développement et croissance

Période de débourrement Non disponible
Période d'aoûtement Non disponible
Besoins en eau
  • Élevés (P. Lupien, comm. pers.)
  • Croît mieux dans les endroits peu exposés à un stress hydrique
Besoins en lumière

Stade semis :

Besoin de la présence de trouées pour croître

Stade gaulis :

Meilleure croissance dans les stations ensoleillées (2)
Besoins en éléments nutritifs Élevés (2): 5/5 sur l'échelle de Bakusis (BB204)
Croissance

Stade semis :

  • Hauteur de 5 à 10 cm 30 jours après la germination
  • Croissance en hauteur de 45 cm/an en conditions de plein ensoleillement (4)

Stade gaulis :

Croissance en hauteur de 45 cm/an en conditions de plein ensoleillement (4)
Conditions favorisant une croissance optimale Non disponible
Réponse à l'ouverture du couvert

Stade semis :

Réponse favorable à la création de petites trouées (2, 6)

Stade gaulis :

Meilleure croissance en situation de forte luminosité
Sensibilité à la compétition

Stade semis :

  • Les semis établis à proximité des semenciers (dans la zone d'occupation des racines principales) sont libres de croître, car ils profitent de l'effet de la juglone (qui contient une toxine, la naphthoquinone) contenue dans toutes les parties de l'arbre qui inhibe la croissance des essences concurrentes (2): la plus grande concentration se trouve dans les racines et le brou des noix (BB164)
  • Réaliser de petites ouvertures tout en conservant des semenciers permet aux semis de s'établir, protégés sous l'ombrage partiel du couvert.

Stade gaulis :

  • Les gaules tolèrent la concurrence latérale (3, 81), mais elles ne survivent pas à la concurrence exercée par la strate arborescente supérieure (2, 3).
  • Les gaules qui occupent l'étage dominant survivent, mais elles doivent être dégagées régulièrement pour leur permettre de supplanter les espèces concurrentes (2, 3).
  • Cette essence s'installe en début de succession et réagit vigoureusement à la suite des opérations de maîtrise de la concurrence arbustive (2).
Principaux agents nuisibles

Stade semis :

  • Insectes : Les cochenilles en forme d'écaille (Aspidiotus sp.) pullulent parfois sur les semis qui en meurent le plus souvent (BB48, BB88).
  • Maladies : Le chancre du noyer cendré (Sirococcus clavigignenti-juglandacearum) tue les semis (6). Les taches de feuilles (Gnomonia leptostyla, Marssonina juglandis) provoquent la défoliation prématurée des semis et des jeunes arbres (BB88).
  • Animaux : Peu de dommages

Stade gaulis :

  • Insectes : La chenille à col jaune (Datana ministra) cause parfois des défoliations, mais les pullulations sont de courte durée (BB48).
  • Maladies : Le chancre du noyer cendré (S. clavigignenti-juglandacearum) tue rapidement les jeunes arbres porteurs de chancres (BB247). Le dépérissement mélanconien (Melanconis juglandis) touche surtout les noyers affaiblis qui ont souffert de la sécheresse, notamment (BB88). Les gaules porteuses d'un chancre au collet sont issues de noix infectées par la maladie.
  • Animaux : Les frottis du cerf de Viriginie sont fréquents sur le tronc des jeunes arbres à l'automne; le broutage des pousses et des bourgeons (cerf et écureuil) est assez courant, mais généralement sans conséquence grave (4).
Tolérance et résistance à différents stress
  • Faible tolérance au gel tardif (pousses annuelles) (6)
  • Dessèchement des bourgeons provoqué par le vent et les écarts de température extrêmes (2, BB58)
Motalité Non disponible

Travaux d'éducation

Éducation

Élagage et taille de formation Non disponible
Dégagement Non disponible
Éclaircie Non disponible

Facteurs de stress (stades de perchis et futaie)

Aspects physotanitaire

Principaux insectes et maladies à surveiller
  • Insectes : Il arrive que les noyers soient totalement défoliés lors d'épidémies d'arpenteuses du tilleul (Erannis tilaria) ou d'arpenteuses d'automne (Alsophila pometaria) (BB48).
  • Maladies : Le chancre du noyer cendré (Sirococcus clavigignenti-juglandacearum) est une maladie mortelle accidentellement introduite qui a été détectée pour la première fois au Québec en 1990 (1, 2, 6, BB107, BB249, BB250). Les jeunes noyers élagués artificiellement sont exposés aux infections causées par le chancre nectrien (Neonectria galligena) qui provoque l'annélation de la tige (BB53, BB88). Les grands arbres porteurs de chancres ou de gros noeuds pourris sont généralement rongés de l'intérieur par la carie blanche du tronc causée par Spongipellis spumeus ou Phellinus igniarius ou la carie brune cubique (Laetiporus sulphureus) (BB51, BB88).

Tolérance et résistance aux stress

Résistance au vent
  • Faible au vent violent, surtout en milieu ouvert ou lors de tempêtes : les branches peu nombreuses supportent une masse importante de feuillage qui a une forte emprise au vent.
  • Élevée au chablis en raison de sa racine pivotante (BB58)
Résistance au verglas, à la glace et la neige
  • Modérée (2, 14)
  • Forte propension à se rétablir, même après avoir subi de graves dégâts (BB87)
Tolérance au gel Très faible tolérance au gel printanier tardif des pousses annuelles (6)
Tolérance à la sécheresse Modérée (BB58): les périodes de sécheresse prolongées provoquent la chute prématurée d'une grande partie des feuilles dès la fin de l'été
Tolérance aux inondations et à la remontée de la nappe phréatique Faible à modérée (2, BB58)
Tolérance à la compaction du sol Modérée (14, BB58)
Sensibilité aux dommages causés par le feu Très élevée (3, 6): un feu de faible intensité est généralement fatal et les rejets sont rares (BB164)
Sensibilité aux polluants atmosphériques
  • Sel : élevée (81, BB58)
  • HFl : modérée (BB58)
  • O3 : faible (BB58)
Autres stress
  • Tolérance élevée à la dessication hivernale (2)
  • Tolérance faible aux variations extrêmes de température (4)
  • Résistance faible à nulle du bois de cÅ“ur à la pourriture (2)
Principaux dommages causés pas les animaux Les bourgeons sont rongés en hiver par les écureuils

Propriétés de bois et utilisations

Propriétés physiques

Propriétés et apparence du bois Le bois est léger et peu résistant aux chocs, à surface satinée et à grain assez grossier ; le cœur est bru pâle, s'oxydant à l'air pour donner des tons de rose ou de rougeâtre; l'aubier est blanc et mince (BB165, BB170)
Masse volumique (volume sec à l'air, masse sèche à l'air (12%) en kg/m3) 430 (19)
Flexion statique MOR 12% en lb/po2 / MOE 12% en 1000 lb/po2
  • MOR : 8 610
  • MOE : 1 480 (19)

Propriétés de façonnage

Rabotage (% de succès) Non disponible
Sablage (% de succès) Non disponible
Perçage (% de succès) Non disponible
Mortaise (% de succès) Non disponible
Moulure (% de succès) Non disponible
Tournage (% de succès) Non disponible

Utilisations

Utilisations courantes du bois
  • 1re transformation : sciage, déroulage (feuilles de placages)
  • Produits à valeur ajoutée : panneaux décoratifs, ébénisterie (meubles, armoires, boiseries) (9)
Autres utilisations
  • Les noix commestibles dont on extrait un huile font l'objet d'un certain commerce (2, 9, BB170)
  • L'essence donne une sève sucrée qu'on peut épaissir en sirop (BB170)
  • L'essence a plus de valeur pour ses noix que pour son bois (3)
  • On fait l'extraction d'un colorant jaune à partir du brou, de l'écorce et des racines pour la fabrication de teinture (9, BB164, BB170)

Divers

Divers

Enjeux de biodiversité
  • L'essence se raréfie et menace même de disparaître à la suite de l'introduction accidentelle d'une maladie exotique : le chancre du noyer cendré; près de 90 % des sites visités en Ontario renferment des noyers malades qui en mourront. Au Québec, les arbres de tous âges meurent aussi dans la vallée de la rivière Gatineau : l'essence risque de subir le même sort que celui de l'orme d'Amérique (3, 6, 28,BB107, BB191)
  • La maladie du chancre du noyer cendré réduit donc les possibilités d'aménager cette essence de façon durable, même si certains phénotypes montrent une résistance partielle à la maladie (2, 6, BB107, BB248).
  • Au sens de la Loi du Québec, le noyer cendré figure désormais parmi les espèces en situation précaire désignée menacée ou vuilnérable (BB250).
Valeur générale pour la faune Faible (BB58): nourriture récherchée par les écureuills et autres petits rongeurs (BB164)
Tolérance et résistance à divers stress Non disponible
Remarques
  • Les hybrides issus du noyer du Japon (Juglans ailantifolia) et du noyer d'Eurasie (Juglans regia) sont résistants à la maladie du chancre du noyer cendré (BB107).
  • Les racines produisent des substances allélopathiques qui sont toxiques pour plusieurs arbustes et plantes herbacées (BB58, BB88).

Réactions aux perturbations

Perturbations

Ouverture du couvert Non disponible
Prolifération après une coupe Non disponible
Prolifération après un feu Non disponible
Prolifération après une préparation de terrain Non disponible
Prolifération après un dégagement Non disponible

Interférence avec les essences désirées

Essences

Pouvoir compétitif relatif Non disponible
Compétition pour la lumière Non disponible
Compétition pour l'eau Non disponible
Compétition pour les éléments nutritifs Non disponible
Réaction au broutage Non disponible
Autres formes d'interférence Non disponible

Lutte et contrôle

Lutte et contrôle

Lutte et contrôle Non disponible

Génétique

Génétique

Variabilité génétique Non disponible
Hybridation Non disponible
Variétés essentiellement utilisées au Québec Non disponible
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