Habitat |
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Localisation |
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Aire de distribution naturelle |
Non disponible |
Sous-domaine bioclimatique où l'essence est représentée |
1, 2, 3 |
Zones où la compétition est susceptible d'être problématique |
Non disponible |
Climat régional |
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Température annuelle moyenne par sous-domaine bioclimatique (°C) |
Non disponible |
Précipitations totales annuelles par sous-domaine bioclimatique (mm) |
Non disponible |
Indice d'aridité par sous-domaine bioclimatique |
Non disponible |
Nombre de jours consécutifs sans gel par sous-domaine bioclimatique |
Non disponible |
Durée de la saison de croissance par sous-domaine bioclimatique (jours) |
Non disponible |
Nombre de degrés jours pendant la saison de croissance par sous-domaine bioclimatique |
Non disponible |
Milieu physique |
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Principales positions topographiques par sous-domaine bioclimatique |
- Basses-terres, plaines riches et fonds de vallées (2, 3, 8, BB165)
- Portion basse de pentes orientées au nord ou à l’est (3)
- Le long des cours d'eau où les inondations sont de courte durée (2, 3)
- Topographie légèrement ondulée avec quelques dépressions d'au plus 50-60 cm (2)
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Principales classes de pente par sous-domaine bioclimatique |
Non disponible |
Principaux dépôts de surface par sous-domaine bioclimatique |
- Basses-terres, plaines riches et fonds de vallées (2, 3, 8, BB165)
- Portion basse de pentes orientées au nord ou à l’est (3)
- Le long des cours d'eau où les inondations sont de courte durée (2, 3)
- Topographie légèrement ondulée avec quelques dépressions d'au plus 50-60 cm (2)
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Principales classes texturales de l'horizon B par sous-domaine bioclimatique |
- Textures moyennes à fines : loam, loam sableux, loam limoneux (3,6)
- Les sols argileux et sableux sont peu propices à sa croissance (BB164)
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pH de l'horizon B par sous-domaine bioclimatique |
Non disponible |
Principales classes de drainage par sous-domaine bioclimatique |
Non disponible |
Humidité du sol |
- Très sensible aux conditions d'humidité du sol (6, BB121)
- Drainage bon à modéré (1, 2, 4)
- Éviter les drainages imparfaits (2), car la croissance est très lente (BB164)
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Principaux types d'humus par sous-domaine bioclimatique |
Non disponible |
Principales classes d'épaisseur de l'humus (en cm) par sous-domaine bioclimatique |
Non disponible |
Fertilité du sol |
- Besoins très élevés, en particulier en azote (4, 6, BB121, BB164): 5/5 sur l'échelle de Bakusis (BB204)
- Sols avec fortes concentrations en minéraux basiques (2)
- pH optimal : 6,6 Ã 8,0 (1, 3, 6)
- Niveaux adéquats de nutriments dans les feuilles : >2.6 % N, >0.25 % en P; >1.3 % en K et >1.1 % en Ca (2)
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Meilleures conditions de croissance |
Non disponible |
Besoins en lumière |
Non disponible |
Besoins en eau |
Non disponible |
Besoins en éléments nutritifs |
Non disponible |
Station |
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Stations |
Non disponible |
Dynamique |
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Dynamique |
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Types d'associations forestières et essences compagnes recherchées |
- Sa croissance est meilleure si l'espèce est plantée en association avec des plantes fixatrices d’azote, comme l'aulne (Alnus crispa) et l'olivier de Russie (Elaeagnus angustifolia) (3, 2, BB164)
- En association avec une espèce qui a une rotation plus courte : cerisier tardif, frêne de Pennsylvanie, noyer cendré, tilleul d'Amérique
- En association avec une espèce de même rotation : caryer cordiforme, micocoulier occidental
- En association avec une espèce qui a une rotation plus longue : caryer ovale, chêne blanc, chêne bicolore, chêne rouge, érable à sucre (2)
- L'espèce doit occuper la strate dominante ou codominante pour survivre (2,3,6, BB164)
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Principales perturbations moyennes et interventions partielles par sous-domaine bioclimatique |
Non disponible |
Principales perturbations et interventions d'origine par sous-domaine bioclimatique |
Non disponible |
Sociologie |
Non disponible |
Principales végétations potentielles observées par sous-domaine bioclimatique 1 |
Non disponible |
Tolérance à l'ombre |
Intolérant (2, 3, 4, 6) |
Facteurs limitatifs ou favorables à l'aménagement de l'essence |
Non disponible |
Statut sucessionnel |
Non disponible |
Morphologie |
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Morphologie |
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Port du tronc |
Tronc rectiligne (2, 8) |
Port de la cime |
- Cime arrondie portant quelques grosses branches ascendantes (2, 8)
- Peut occuper jusqu'Ã 45 % de la hauteur totale (2)
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Largeur de la cime |
Très large (>20 m) (1,7) |
Densité de la cime |
Clairsemée |
Type de ramification |
Monopodiale (7) |
Élagage naturel |
En milieu forestier : bon (2) |
Branches adventives et gourmands |
- Production modérée (2), surtout vers le bas de la tige, du côté le plus exposé au soleil (BB150)
- Surtout après un dégagement ou un élagage tardif et de forte intensité (3, BB49)
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Hauteur |
Non disponible |
Système racinaire |
- Système racinaire étalé avec racines latérales (2, 3, 8)
- Pivot profond pouvant atteindre de 2,5 Ã 5 m de profondeur (1, 2, 3, 8, BB164)
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Croissance (stades perchis et futaie) |
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Croissance |
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Période de débourement |
Tardif (1) |
Période d'aoûtement |
Donnée non disponible |
Croissance relative |
- Croissance en hauteur de 90 à 120 cm/an sur les sites à sol profond, loameux et bien drainés (2, 3)
- Croissance lente des sujets établis sur des sols minces (BB150)
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Âge d'exploitabilité absolu par IQS et densité relative (DRF (densité relative faible), DRM (densité relative moyenne), DRE (densité relative élevée)) |
Maturité : 80-120 ans (7) |
Période de croissance rapide |
Non disponible |
Longévité naturelle |
- Moyenne : 150 ans
- Maximum : 250 ans (2, 3, 6)
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Hauteur à maturité physiologique |
- Moyenne : 20 Ã 25 m, parfois jusqu'Ã 38 m (1, 2, 8, 3, BB164)
- Hauteur maximale déjà mesurée : 46 m (3)
|
Hauteur maximale potentielle |
Non disponible |
Diamètre à maturité physiologique |
Environ 100 cm (2, 3, 8) |
Accroissement moyen en diamètre (mm/an) généralement par sous-domaine bioclimatique ou sous-régions écologiques (Densité A-B - Densité C-D) |
6 et plus si aménagé (2) |
IQS station |
Non disponible |
Réponse à l'ouverture du couvert |
Non disponible |
Reproduction |
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Modes de reproduction |
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Mode de reproduction privilégié |
Sexuée |
Stratégie de régénération sexuée |
Non disponible |
Mode de reproduction sexuée |
Réserve de noix enfouies |
Mode de reproduction végétative |
- Conditions naturelles : production vigoureuse de rejets après une coupe ou un feu (2, 3, 6, BB164)
- Les rejets issus du collet sont généralement sans défaut alors que ceux qui partent de l'arête de la souche sont fragiles et sujets à la pourriture en provenance de la souche du pied-mère (3, BB164)
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Vigueur de la reproduction végétative |
Non disponible |
Floraison |
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Sexualité et type d'inflorescence |
- Monoïque (3, 6)
- Fleur unisexuée (3)
- Chaton (3)
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Période de floraison |
- Du début juin à la mi-juin (3, BB164)
- En même temps que la feuillaison (3)
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Agent de pollinisation |
Vent (2,6) |
Plantation |
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Espacement recommandé entre les plants |
- 3 m entre 2 rangées pour permettre le désherbage mécanisé (BB49)
- 1,5 m au sein d'une rangée pour permettre le resserrement précoce des cimes dont l'ombrage contribue à améliorer le port et maîtriser la végétation herbacée (BB49)
- 2 222 tiges/ha permet de compenser la mortalité et la perte de tiges de qualité médiocre (BB49)
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Interventions spécifiques |
Maîtriser la végétation concurrente est essentiel en culture intensive |
Production semencière |
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Type de fruit |
Noix (2, 8, 17) |
Âge de début de production régulière |
- 12 Ã 15 ans pour une production commerciale (2,17, BB164)
- 4 à 8 ans chez les arbres dégagés (3, 6, BB164)
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Âge de production optimale |
Vers l'âge de 20 à 30 ans, déclinant fortement après 130 ans (2, 3, 6, BB150, BB164) |
Fréquence des bonnes années semencières |
Tous les 2 ou 3 ans (2, 4, 3), parfois 5 ans (BB150, BB164) |
Période de maturité |
Septembre à octobre de la même année (3, BB164) |
Quantité produite |
- Fructification abondante : 2 210 noix/arbre (17)
- Le dégagement et la fertilisation des semenciers augmentent la production, qui peut doubler (2, 3, 6)
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Indicateurs du poids des semences |
11 g/noix (17) |
Indicateurs de viabilité |
100 % (17) |
Dispertion des semences |
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Durée de rétention des semences sur l'arbre |
Durée de rétention très courte : les semences tombent dès qu'elles sont matures (3) |
Saison de dispersion |
- Septembre à novembre (2, 6, 4)
- Juste après la tombée des feuilles (3, BB164)
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Mode de dispersion |
- Petits mammifères : la plupart des plantules proviennent de noix que les écureuils ont enterrées et oubliées par la suite (2, 3, 4, 6, BB164)
- Gravité
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Distance de dispersion commune |
- À proximité de l'arbre semencier par gravité
- Jusqu'Ã quelques km par les animaux (2, 4, 6)
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Durée de viabilité des semences en milieu naturel |
2 Ã 4 ans (2, 4, 6) |
Facteurs favorisant ou défavorisant la libération de la semence du fruit |
Non disponible |
Principaux agents nuisibles |
- Insectes : les attaques de charançons des noix (Curculio sp., Conotrachelus sp.) se reconnaissent aux dépressions noirâtres sur les fruits en développement (3, 6, BB48, BB89).
- Maladies : le brou des noix pourrait être porteur de spores de la maladie du chancre du noyer cendré qui n'infecte que rarement les semis de noyer noir (BB50).
- Animaux : petits rongeurs surtout : les noix constituent 10 % de la diète des écureuils; les noix sont parfois prisées par certains oiseaux, si les populations sont élevées (3, 6)
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Conditions de germination |
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Dormance |
- Dormance présente
- Les propriétés physiques du tégument (endocarpe) peuvent inhiber la germination jusqu'au deuxième printemps (6).
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Stratification |
- Le besoin de stratification et la durée du traitement varient selon la source des semences (3,6)
- 90 à 120 jours à 3 à 5°C (2, 3, 6)
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Période de germination |
- Avril à mai
- L'année suivant la dissémination ou deux ans après (3)
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Taux de germination |
69 à 81 % avec des noix stratifiées pendant 19 mois (3) |
Besoins en eau |
Donnée non disponible |
Besoins d'ombre |
Très faibles (2) |
Autres facteurs limitant ou favorisant la germination |
- Les asters et les verges d'or libèrent des toxines nuisant à l'établissement des semis de noyer (2)
- Les noix enfouies dans le sol par les écureuils sont celles qui donnent la plupart de la régénération naturelle (BB150)
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Températures favorables |
20 Ã 30 oC (2) |
Lits de germination favorable |
- Mélange de sol minéral et matière organique (2, 6)
- Litière (4)
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Nature du lit et conditions de germination |
Non disponible |
Germination assistée |
- Enlever le brou à l'automne pour améliorer le taux de germination (la croissance des plantules sera plus uniforme le printemps suivant); immerger les semences et éliminer celles qui flottent car elles sont habituellement stériles; assécher les semences et les placer dans un sac de polyéthylène; laisser reposer jusqu'au printemps suivant en chambre froide réglée à 3°C; désinfecter les noix au printemps, afin d'éliminer les spores de champignons pathogènes (Sirococcus sp.) (aucun fongicide ne doit cependant être utilisé sur les noix (40)).
- Semer les noix au champ à 5 cm de profondeur et ouvrir le sol d'un grillage à poule pour les protéger des écureuils.
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Mortalité juvénile des semis |
Non disponible |
Reproduction végétative |
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Drageonnement |
Non disponible |
Production de rejets (souche, tige, collet racinaire) |
Non disponible |
Marcottage |
Non disponible |
Autres modes de reproduction végétative |
Non disponible |
Intensité |
Non disponible |
Présence de clones |
Non disponible |
Développement et croissance de la regénération par stade de développement (stades de semis, gaulis) |
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Développement et croissance |
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Période de débourrement |
Donnée non disponible |
Période d'aoûtement |
Donnée non disponible |
Besoins en eau |
Donnée non disponible |
Besoins en lumière |
Élevés : le couvert doit être retiré rapidement après la germination des semences (2, 3) |
Besoins en éléments nutritifs |
Non disponible |
Croissance |
Stade semis :
- Croissance en hauteur de 0,5 Ã 1,0 m/an entre 0 et 5 ans (1, 3)
Stade gaulis :
- Croissance en hauteur de 91 Ã 122 cm/an sur meilleurs sites (3)
- Hauteur de 7,6 m et diamètre de 11, 9 cm à 7 ans chez des arbres parmi les plus performants (plantation dans le sud de l’Indiana) (2)
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Conditions favorisant une croissance optimale |
- Un apport supplémentaire en azote est profitable aux noyers plantés en association avec des plantes herbacées ou des arbres fixateurs d'azote (3, 6)
- La maîtrise de la végétation concurrente est essentielle (2) pour une croissance optimale
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Réponse à l'ouverture du couvert |
Non disponible |
Sensibilité à la compétition |
- Très élevée (3)
- Concurrence pour la lumière au niveau de la cime très préjudiciable à l'accroissement en diamètre (2)
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Principaux agents nuisibles |
Stade semis
- Insectes : Les cochenilles en forme d'écaille (Aspidiotus sp.) pullulent parfois sur les semis qui en meurent le plus souvent (BB48, BB88); un insecte tubicole (Acrobasis juglandis) peut s'en prendre aux bourgeons et aux pousses.
- Maladies : Les taches de feuilles (Gnomonia leptostyla, Marssonina juglandis) provoquent la défoliation prématurée des semis et des jeunes arbres, surtout si le printemps est pluvieux et que les arbres sont carencés en azote (6, BB50, BB88, BB253); les moisissures blanches (Microstroma juglandis) sont fréquentes par temps humide, mais la défoliation n'est jamais très importante (BB253); la pourriture des racines (Cylindrocladium sp.) peut causer de la mortalité dans les pépinières (3, 6, BB50).
Stade gaulis
- Insectes : La chenille à col jaune (Datana ministra) et la chenille à tente estivale (Hyphantria cunea) causent parfois des défoliations, mais les pullulations sont de courte durée (6, BB48, BB89); les insectes galligènes, pucerons (Xerophilla sp.) et cécidomyes (Caryomya sp.) et les acariens (Aceria sp.) sont nombreux mais sans conséquence (1, BB48, BB68); la punaise réticulée du noyer (Corythucha juglandis) peut causer des ravages considérables aux jeunes arbres (BB48).
- Maladies : Le dépérissement des branches (Melanconis juglandis, Fusarium lateritium) touche surtout les branches de noyers affaiblis qui ont souffert de la sécheresse, notamment (BB50, BB88); le chancre du noyer cendré (S. clavigignenti-juglandacearum) ne cause que de petits chancres sur les branches (BB60).
- Animaux : Les frottis de cerfs de Viriginie sont fréquents sur le tronc des jeunes arbres à l'automne; le broutage des pousses et des bourgeons par les cerfs de Virginie, les écureuils et, surtout les lièvres est assez courant, mais généralement sans conséquence grave (3, 4, 6)
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Tolérance et résistance à différents stress |
Stade gaulis
- Faible Tolérance au vent : une protection accrue contre le vent est nécessaire, car les jeunes tiges peuvent se briser facilement (2).
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Motalité |
- Faible en général (3)
- 94 à 99 % de survie après 7 ans dans une plantation dans un ancien champs (3)
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Travaux d'éducation |
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Éducation |
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Élagage et taille de formation |
Élagage
- Élaguer les tiges qui ont atteint 3 m ou plus de hauteur et régulièrement par la suite, jusqu'à ce que les tiges possèdent un débit clair de 6 à 8 m (2).
- En plantation pure : un élagage artificiel est de rigueur tous les 5 à 10 ans (BB49)
- Éviter d'élaguer à la fin de l'hiver ou au début du printemps, car les arbres perdent beaucoup de sève (BB121).
- Élaguer fin mai-début juin ou à l'automne (P. Lupien, comm. pers.)
- Ne pas couper plus de 25 % de la cime vivante lors d'une même année, de manière à ce que la cime vivante représente au moins 50 % de la hauteur totale de l’arbre (3, BB121).
Taille de formation
- Tailler obligatoirement un coté des pousses principales qui fourchent, à partir du 2e été après la plantation, en conservant la plus droite (BB49, BB57).
Recépage
- Couper en hiver, à 5 cm du sol, les jeunes tiges dont la forme est très médiocre : de nouvelles pousses surgiront le printemps suivant; éclaircir aussitôt pour ne laisser que les 3 plus vigoureuses idéalement issues du niveau le plus près du sol (BB49, BB57).
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Dégagement |
- Nécessité de maîtriser la végétation concurrente sur la superficie totale, le temps que le couvert se referme, c'est-à -dire lorsque les noyers ont atteint l'âge de 10 ou 12 ans (Beineke, 1985).
- Nécessité de maîtriser la végétation herbacée pendant les 3 à 5 premières années de plantation, pour éviter d'entraver la nutrition et la croissance des jeunes plants (2, 3).
- Premier dégagement recommandé vers l'âge de 6 à 8 ans ou lorsque les arbres mesurent de 4 à 5 m de hauteur (2).
- Dégagements ultérieurs recommandés aux 6 à 10 ans pour maintenir l'espace libre de croissance (stade de perche) (2) ou lorsque le diamètre de la cime (théorique) est égal à 2 fois la distance entre 2 arbres d'une même rangée (2)
- Les tiges partiellement dégagées ont une croissance de 50 % supérieure à celle des tiges non dégagés (3).
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Éclaircie |
- Éclaircir régulièrement dans des conditions de couvert partiel (2).
- Éclaircir vers 16 ou 17 ans et par la suite tous les 6 à 10 ans (2) ou lorsque le diamètre de la cime correspond à 2 fois la distance entre 2 arbres d'une même rangée (2).
- Ouverture minimale requise : 0,4 ha (4).
- La croissance en diamètre double sur une période de 10 ans (2, 3, 6)
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Facteurs de stress (stades de perchis et futaie) |
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Aspects physotanitaire |
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Principaux insectes et maladies à surveiller |
- Insectes : Il peut arriver que les jeunes noyers soient défoliés lors d'épidémies de chenilles à tente estivale (Hyphantria cunea) ou de chenilles à bosse rouge (Schizura concinna) (3, 6, BB48, BB89); les arbres d'ornement, mal implantés ou en état de stress, peuvent subir les attaques du perceur à tête plate du pommier (Chrysobothris femorata) (BB89).
- Maladies : L'espèce est l'une des plus sensibles aux infections causées par le chancre nectrien (Neonectria galligena), surtout si les arbres ont une croissance lente (BB150, BB164); les sujet élagués tardivement sont aussi susceptibles (6, BB60); l'espèce résiste par contre aux infections causées par le chancre du noyer cendré (BB60); le pourridié-agaric (Armillaria sp.) peut infecter les sujets mal adaptés aux conditions de la station (6, BB50); les grands arbres porteurs de chancres ou de gros noeuds pourris sont rongés de l'intérieur par la carie blanche du tronc causée par Spongipellis spumeus ou Oxyporus latemarginatus (BB51, BB60).
|
Tolérance et résistance aux stress |
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Résistance au vent |
- Faible des branches qui se brisent par vent fort (2).
- Très faible en milieu ouvert où les arbres sont exposés au vent (2).
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Résistance au verglas, à la glace et la neige |
Élevée au verglas (2, BB60) |
Tolérance au gel |
- Tolérance faible au gel printanier ou tardif des pousses annuelles et des bourgeons floraux (3, BB60, BB165, BB170).
- Tolérance aux basses températures: 5 / 5 sur l'échelle de Bakusis: 1 : très résistant, 5 :peu résistant (BB204).
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Tolérance à la sécheresse |
Modérée (3) |
Tolérance aux inondations et à la remontée de la nappe phréatique |
- Faible à modérée (1, 2, 3, BB60)
- Individus généralement tués après plus de 90 jours consécutifs d'inondation (3)
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Tolérance à la compaction du sol |
Modérée (14) |
Sensibilité aux dommages causés par le feu |
- Faible ou modérée en raison de son écorce épaisse, de sa résistance de son bois à la carie et de son aptitude à produire des rejets de pied (6, BB164)
- Les grands arbres sont souvent frappé par la foudre (BB60)
|
Sensibilité aux polluants atmosphériques |
- Fluorine, SO2, sel : modérée (2, 14, BB60)
- O3 : faible (2, BB60)
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Autres stress |
- Résistance très élevée du bois de cœur à la pourriture (BB51, BB56)
- Faible tolérance à l'insolation hivernale et printanière (2, 3)
- L'espèce est apte à revitaliser les sites contaminés par les résidus miniers (BB58)
|
Principaux dommages causés pas les animaux |
- Annélation des petites tiges provoquée par des oiseaux suceurs de sève, comme le pic maculé (3, 6).
- Broutage et rongement : essence est peu attrayante pour les mulots et les lièvres, en raison des répulsifs naturels contenus dans l'écorce, surtout si la végétation herbacée est contrôlée (1, BB121); les mulots et les lapins peuvent néanmoins ronger les jeunes tiges pendant l'hiver(3); le cerf de Virginie broute seulement les bourgeons et les feuilles et frotte ses bois sur la tige des jeunes arbres (3, BB164)
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Propriétés de bois et utilisations |
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Propriétés physiques |
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Propriétés et apparence du bois |
Bois lourd, dur, résistant aux chocs, satiné et à grain asez grossier ; bois de cœur brun pâle à brun foncé et aubier clair, presque blanc (2, 8, BB170) |
Masse volumique (volume sec à l'air, masse sèche à l'air (12%) en kg/m3) |
660 kg/m3 (19) |
Flexion statique MOR 12% en lb/po2 / MOE 12% en 1000 lb/po2 |
- MOR (lb/po2) : 14 930
- MOE (1000 lb/po2) : 1 900 (19)
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Propriétés de façonnage |
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Rabotage (% de succès) |
Donnée non disponible |
Sablage (% de succès) |
Donnée non disponible |
Perçage (% de succès) |
Donnée non disponible |
Mortaise (% de succès) |
Donnée non disponible |
Moulure (% de succès) |
Donnée non disponible |
Tournage (% de succès) |
Donnée non disponible |
Utilisations |
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Utilisations courantes du bois |
- 1re transformation : sciage, déroulage (feuille de placage) (2, 3) .
- Produits à valeurs ajoutées : ébénisterie: meubles haut de gamme, crosses de fusil, instruments de musique, cercueils, construction navale (2, 3, BB164, BB165)
- Le plus durable des bois durs aux États-Unis
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Autres utilisations |
- Extraction de teinture jaune à partir du brou et d'une teinture noire à partir des racines (2, BB164)
- Utilisation médicinale des noix pour ses propriétés vermifuges (2)
- Noix comestibles et savoureuses utilisées en pâtisserie et confiserie et faisant l'objet d'un certain commerce local (2, 3, BB164, BB170)
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Divers |
|
Divers |
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Enjeux de biodiversité |
Donnée non disponible |
Valeur générale pour la faune |
- Brou : relativement faible
- Noix : élevée pour les rongeurs, oiseaux
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Tolérance et résistance à divers stress |
Non disponible |
Remarques |
Les feuilles, les racines l'écorce et le brou des noix de noyer noir produisent de la juglone, un composé toxique qui inhibe la croissance d'autres espèces, comme le pin, le bouleau à papier et le pommier, sur un périmètre autour de l'arbre qui correspond à la longueur des racines (1, 2, 3, 6, BB164) |
Réactions aux perturbations |
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Perturbations |
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Ouverture du couvert |
Non disponible |
Prolifération après une coupe |
Non disponible |
Prolifération après un feu |
Non disponible |
Prolifération après une préparation de terrain |
Non disponible |
Prolifération après un dégagement |
Non disponible |
Interférence avec les essences désirées |
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Essences |
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Pouvoir compétitif relatif |
Non disponible |
Compétition pour la lumière |
Non disponible |
Compétition pour l'eau |
Non disponible |
Compétition pour les éléments nutritifs |
Non disponible |
Réaction au broutage |
Non disponible |
Autres formes d'interférence |
Non disponible |
Lutte et contrôle |
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Lutte et contrôle |
|
Lutte et contrôle |
Non disponible |
Génétique |
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Génétique |
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Variabilité génétique |
- Grande diversité génétique pour plusieurs caractères (ex. croissance, densité du bois, résistance aux maladie et aux insectes) (2,3,6)
- 400 cultivars connus (3,6)
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Hybridation |
- Aucune hybridation naturelle possible avec le noyer cendré (BB164)
- Hybridation artificielle possible avec d'autres espèces de noyer de l'Ouest du pays (3)
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Variétés essentiellement utilisées au Québec |
Donnée non disponible |