Logo du gouvernement du Québec.

Cerisier de Pennsylvanie

Essences concurrentes » Essences arborescentes » Cerisier de Pennsylvanie

Télécharger le tableau :
Cerisier de Pennsylvanie (PRP)
Pin cherry, Fire cherry
Prunus pensylvanica L. f.
Petit arbre ou arbuste (sur stations défavorables) (8)

Habitat

Localisation

Aire de distribution naturelle
  • D'ouest en est : de la Colombie-Britannique jusqu'à Terre-Neuve et au Labrador (8, 30)
  • Du nord au sud : de la baie d'Hudson et du Labrador jusqu'en Caroline du Nord (15)
Sous-domaine bioclimatique où l'essence est représentée
  • 1, 2, 3, 4, 5
  • Marginal : 6
Zones où la compétition est susceptible d'être problématique
  • Susceptible d'être problématique dans les domaines bioclimatiques des érablières à tilleul et à bouleau jaune, de la sapinière à bouleau jaune, et dans les régions écologiques 5i et 5h (Gaspésie) du sous-domaine de la sapinière à bouleau blanc de l'est (15)
  • Problématique, mais à un moindre degré, dans le reste du domaine de la sapinière à bouleau blanc (15)

Climat régional

Température annuelle moyenne par sous-domaine bioclimatique (°C) Non disponible
Précipitations totales annuelles par sous-domaine bioclimatique (mm) Non disponible
Indice d'aridité par sous-domaine bioclimatique Non disponible
Nombre de jours consécutifs sans gel par sous-domaine bioclimatique Non disponible
Durée de la saison de croissance par sous-domaine bioclimatique (jours) Non disponible
Nombre de degrés jours pendant la saison de croissance par sous-domaine bioclimatique Non disponible

Milieu physique

Principales positions topographiques par sous-domaine bioclimatique Présence accrue en mi pente et haut de pente versus les bas de pente (forêt mixte du bas-St-Laurent) (63)
Principales classes de pente par sous-domaine bioclimatique Non disponible
Principaux dépôts de surface par sous-domaine bioclimatique
  • Majoritairement associé aux dépôts glaciaires (15)
  • Se retrouve aussi sur des dépôts fluvioglaciaires dans les domaines de l'érablière à bouleau jaune et de la sapinière à bouleau jaune et sur des dépôts d'altération sur pentes dans la portion gaspésienne de la sapinière à bouleau blanc (15)
Principales classes texturales de l'horizon B par sous-domaine bioclimatique Se retrouve sur les texture moyenne à grossière (15, 24)
pH de l'horizon B par sous-domaine bioclimatique Non disponible
Principales classes de drainage par sous-domaine bioclimatique Drainage bon à modéré (15)
Humidité du sol Non disponible
Principaux types d'humus par sous-domaine bioclimatique Non disponible
Principales classes d'épaisseur de l'humus (en cm) par sous-domaine bioclimatique Non disponible
Fertilité du sol Non disponible
Meilleures conditions de croissance Non disponible
Besoins en lumière
  • Besoins élevés (30)
  • Ne survit pas sous un couvert résiduel de 60 % ou plus (83, BB134) ou dans des trouées dont la superficie est inférieure à 1000 m2 (36)
  • Survie et développement des semis possible sous un couvert partiel de 50 % (36)
Besoins en eau
  • Besoins faibles (33)
  • Tolère les conditions moyennement sèches (15, 33)
  • Besoins élevés pour les semis (3)
Besoins en éléments nutritifs
  • Besoins élevés, surtout en azote (33, 15)
  • Croît par contre sur des stations variant de pauvres à riches (15, 82)
  • Contribue au prélèvement rapide des éléments nutritifs devenus disponibles après coupe (15)

Station

Stations
  • MIlieux récemment perturbés (coupe, feu, chablis)
  • Clairières, lisières de forêt, bords de route et de cours d'eau (8, 15, 30, 82)
  • Rarement sous couvert forestier (8, 15, 30)

Dynamique

Dynamique

Types d'associations forestières et essences compagnes recherchées Non disponible
Principales perturbations moyennes et interventions partielles par sous-domaine bioclimatique Non disponible
Principales perturbations et interventions d'origine par sous-domaine bioclimatique Non disponible
Sociologie Forme un peuplement pur ou co-dominé en association avec d'autres feuillus de lumière de transition (3, 15, 36)
Principales végétations potentielles observées par sous-domaine bioclimatique 1
  • 1 : RB1 = FE2 = RS1 = FE1 = MJ1 = MJ2 = FE5 = RP1 = FE6 = FE3 = RT1 = FO1
  • 2 est : MJ1 = FE5 = RS2 = MJ2 = FE2 = RT1 = MF1 = FE3 = RS5 = FE6 = FO1 2 ouest : RS5 = MJ2 = MJ1 = FE2 > RT1 = FE3 = MF1 = FE6 = FE5
  • 3 est : MS2 = MJ2 = MJ1 = RE2 = FE3 = RS1 = RS3 = FE2 = RB1 = RS5 3 ouest : MS2 = RE2 = RS2 = FE3 = MJ1 = MJ2 = MF1 = FE2 = RP1 = RS1 = RE3 = RS3 = FE5 = RS5
  • 4 est : MS2 = RS2 = MS1 = MS6 = FE3 = RS3 = RE2 = RS5 4 ouest : MS2 > RS2 = MJ2 = MJ1 = MF1 = FE3
  • 5 est : MS1 > MS2 = MS6 > FE3 = RS1 5 ouest : MS1 = MS2 = MS6 = RS2 = RS1
Tolérance à l'ombre
  • Très intolérant (3, 15)
  • 9/9 pour le stade semis sur l'échelle de Humbert (1 : très tolérant et 9 : très intolérant) (1)
Facteurs limitatifs ou favorables à l'aménagement de l'essence Non disponible
Statut sucessionnel
  • S'établit très rapidement en début de succession
  • Ne persiste que quelques décennies (15, 54, 70)

Morphologie

Morphologie

Port du tronc Non disponible
Port de la cime Non disponible
Largeur de la cime Non disponible
Densité de la cime Non disponible
Type de ramification Non disponible
Élagage naturel Non disponible
Branches adventives et gourmands Non disponible
Hauteur
  • Moyenne : 3 à 10 m (15, BB120)
  • Maximum : de 12 à 15 m (15)
Système racinaire Système racinaire superficiel et étalé (15) situé dans la couche humique, atteignant néanmoins le sol minéral (BB111)

Croissance (stades perchis et futaie)

Croissance

Période de débourement Non disponible
Période d'aoûtement Non disponible
Croissance relative
  • Croissance rapide et proportionnelle à la quantité de lumière reçue (3, 14, 24)
  • Croissance en hauteur : 50 cm à plus de 1 m/an (15)
  • Croissance maximale en diamètre : 1 cm/an sur de bons sites (centre des Appalaches) (3)
  • Peut former un couvert dense et fermé en 3 à 7 ans (3)
  • Rejets de souche atteignent une hauteur après un an de 76 cm (région de Pohénégamook) (15)
Âge d'exploitabilité absolu par IQS et densité relative (DRF (densité relative faible), DRM (densité relative moyenne), DRE (densité relative élevée)) Non disponible
Période de croissance rapide Premières années (15)
Longévité naturelle
  • Moyenne : 25 à 30 ans (3, 10, 15)
  • Maximum : 40 ans (3, 8, BB134)
  • Longévité supérieure dans les peuplements denses comparativement à ceux de faible densité (36)
Hauteur à maturité physiologique Non disponible
Hauteur maximale potentielle Non disponible
Diamètre à maturité physiologique Non disponible
Accroissement moyen en diamètre (mm/an) généralement par sous-domaine bioclimatique ou sous-régions écologiques (Densité A-B - Densité C-D) Non disponible
IQS station Non disponible
Réponse à l'ouverture du couvert Non disponible

Reproduction

Modes de reproduction

Mode de reproduction privilégié
  • Sexuée essentiellement (15)
  • Présence d'une réserve de semences viables dans le sol (15, 41)
Stratégie de régénération sexuée Non disponible
Mode de reproduction sexuée Non disponible
Mode de reproduction végétative Non disponible
Vigueur de la reproduction végétative Non disponible

Floraison

Sexualité et type d'inflorescence
  • Monoïque (5)
  • Fleur parfaite (5)
  • Corymbe (9)
Période de floraison Non disponible
Agent de pollinisation Non disponible

Plantation

Espacement recommandé entre les plants Non disponible
Interventions spécifiques Non disponible

Production semencière

Type de fruit Drupe (5)
Âge de début de production régulière 4 ans (3, 5, 33)
Âge de production optimale Production abondante quelques années après le début de la production (3)
Fréquence des bonnes années semencières 2 à 4 ans (3, 5, 33)
Période de maturité Fin juillet à septembre (5, 8, 15, 24)
Quantité produite
  • Abondante (3, 8)
  • 1300 fruits produits en une année par un individu de 15 ans (82)
  • Production annuelle de plus de 2 millions de fruits/ha dans des peuplements purs de cerisier (New-Hampshire) (3, 82)
Indicateurs du poids des semences Non disponible
Indicateurs de viabilité Non disponible

Dispertion des semences

Durée de rétention des semences sur l'arbre Non disponible
Saison de dispersion Été-automne :Juillet jusqu'à l'hiver (82)
Mode de dispersion
  • Gravité principalement
  • Petits mammifères et oiseaux (3, 5, 10, 15, 82)
Distance de dispersion commune
  • Essentiellement à proximité des semenciers
  • Une petite quantité peut être dispersée sur de plus longues distances par la faune (3)
Durée de viabilité des semences en milieu naturel
  • Viabilité élevée pendant 40 à 60 ans, parfois près de 90 ans dans les Adirondacks (BB134)
  • Diminution par la suite et relativement peu de semences sont viables après 60-70 ans (83)
  • Certaines le demeurent durant plus de 100 ans (3, 83, 15, BB111)
Facteurs favorisant ou défavorisant la libération de la semence du fruit Non disponible
Principaux agents nuisibles Non disponible

Conditions de germination

Dormance
  • Dormance présente
  • Stratification froide (90 jours) puis tiède (60 jours) requise pour rendre l'endocarpe plus perméable (36)
Stratification Non disponible
Période de germination Germination pouvant s'étaler sur plusieurs années (83, 84)
Taux de germination Conditions naturelles : < 10 % (semences viables) (3, 84)
Besoins en eau Non disponible
Besoins d'ombre Non disponible
Autres facteurs limitant ou favorisant la germination Non disponible
Températures favorables Non disponible
Lits de germination favorable Non disponible
Nature du lit et conditions de germination
  • Humus perturbé (15)
  • Facteurs favorisants : augmentation de l'azote disponible dans le sol (nitrate) (15, 33, 36), niveau d'ensoleillement élevé (si l'humidité n'est pas limitante) (83) et fluctuations importantes de températures (83)
Germination assistée Non disponible
Mortalité juvénile des semis
  • Élevée en condition d'ombrage important (3)
  • Semis ne survivant pas plus de 4 ans si le pourcentage de recouvrement du couvert résiduel atteint 75 % (36)
  • Diminution de la densité (compétition intraspécifique) vers 6 à 8 ans (36)
  • Les semis sont très recherchés par les cerfs de Virginie qui peuvent alors contribuer à maîtriser l'envahissement des cerisiers (BB134)

Reproduction végétative

Drageonnement Principal (3, 5, 8, 10, 36, BB111)
Production de rejets (souche, tige, collet racinaire) Secondaire (5, 10)
Marcottage Absent (5)
Autres modes de reproduction végétative Absent
Intensité
  • Mode de reproduction agressif uniquement dans de jeunes peuplements de cerisier qui subissent une perturbation majeure (36)
  • Production moyenne de 11 à 32 drageons par système racinaire, un ou deux ans après la coupe des tiges-mères (33)
  • Production moyenne de 5,2 rejets par souche après la coupe d'une tige-mère de 12 ans (15)
Présence de clones
  • Présence possible
  • Expansion limitée par la compétition avec les tiges environnantes (33)

Développement et croissance de la regénération par stade de développement (stades de semis, gaulis)

Développement et croissance

Période de débourrement Non disponible
Période d'aoûtement Non disponible
Besoins en eau Non disponible
Besoins en lumière Non disponible
Besoins en éléments nutritifs Non disponible
Croissance Non disponible
Conditions favorisant une croissance optimale Non disponible
Réponse à l'ouverture du couvert Non disponible
Sensibilité à la compétition Non disponible
Principaux agents nuisibles Non disponible
Tolérance et résistance à différents stress Non disponible
Motalité Non disponible

Travaux d'éducation

Éducation

Élagage et taille de formation Non disponible
Dégagement Non disponible
Éclaircie Non disponible

Facteurs de stress (stades de perchis et futaie)

Aspects physotanitaire

Principaux insectes et maladies à surveiller Non disponible

Tolérance et résistance aux stress

Résistance au vent Non disponible
Résistance au verglas, à la glace et la neige Non disponible
Tolérance au gel Non disponible
Tolérance à la sécheresse Non disponible
Tolérance aux inondations et à la remontée de la nappe phréatique Non disponible
Tolérance à la compaction du sol Non disponible
Sensibilité aux dommages causés par le feu Non disponible
Sensibilité aux polluants atmosphériques Non disponible
Autres stress Non disponible
Principaux dommages causés pas les animaux Non disponible

Propriétés de bois et utilisations

Propriétés physiques

Propriétés et apparence du bois Non disponible
Masse volumique (volume sec à l'air, masse sèche à l'air (12%) en kg/m3) Non disponible
Flexion statique MOR 12% en lb/po2 / MOE 12% en 1000 lb/po2 Non disponible

Propriétés de façonnage

Rabotage (% de succès) Non disponible
Sablage (% de succès) Non disponible
Perçage (% de succès) Non disponible
Mortaise (% de succès) Non disponible
Moulure (% de succès) Non disponible
Tournage (% de succès) Non disponible

Utilisations

Utilisations courantes du bois Non disponible
Autres utilisations Non disponible

Divers

Divers

Enjeux de biodiversité Non disponible
Valeur générale pour la faune
  • Fruits : consommés par de nombreux oiseaux (15)
  • Habitat : couvert pour des petits mammifères, oiseaux (15)
  • Broutage : composante alimentaire de l'orignal, du cerf de Virginie (est très apprécié), du lièvre (15); qualité nutritive intermédiaire (15)
  • Présence après un premier broutage d'une substance allélochimique de défense que l'orignal évite (15)
  • Sa dominance après coupe peut entraîner une diminution de la diversité floristique et donc nuire à la disponibilité d'une diète équilibrée pour l'orignal et le cerf de Virginie (15)
  • Valeur faunique élevée (BB120)
Tolérance et résistance à divers stress
  • Sensibilité élevée aux insectes et pathogènes, p. ex.: chenille à tente estivale et le nodule noir du cerisier (15)
  • Sensibilité élevée aux dégâts causés par le verglas (BB120)
  • Sensibilité élevée aux poluants : HCl, Cl (BB120)
  • Sensibilité élevée à la compaction du sol (BB120)
  • Forte tolérance au sel et à la sécheresse (BB120)
Remarques
  • De par son statut d'espèce pionnière à croissance rapide, le cerisier joue un rôle important dans l'écosystème en minimisant les pertes de nutriments dans le sol et en réduisant les problèmes d'érosion (3)
  • Cependant, étant une espèce exigente et très productive, sa présence peut influencer négativement la productivité à long terme de la station (41)
  • Un couvert modéré de cerisiers joue un rôle d'éducation des gaules de bouleaux jaunes qui développent alors moins de fouches et de grosses branches basses (BB51).

Réactions aux perturbations

Perturbations

Ouverture du couvert
  • Prolifération rapide après une ouverture du couvert si une banque de semences viables est présente dans le sol (3, BB134)
  • Réponse proportionnelle au degré d'ouverture du couvert (plus importante si l'ouverture est totale) (36, 57, BB134)
Prolifération après une coupe
  • Émerge très rapidement et vigoureusement du sol après une coupe (8, 15)
  • Plus abondant après une coupe totale qu'une coupe partielle (15, 57)
  • Plus abondant après une coupe qu'un feu (Ontario) (15)
  • Des tiges peuvent commencer à mourir 15 ans après coupe, entraînant une diminution de leur densité au cours du temps (54) pour complètement disparaître environ 40 ans après coupe (70)
  • Plus abondant dans les parterres de coupe après le brûlage des rémanents (30)
Prolifération après un feu
  • Installation rapide et abondante par la germination des semences dormantes (meilleur taux de germination suite à un feu) (15, 41)
  • Présence plus importante suite à des feux de faible intensité car sa présence dépend de la banque de semences dans le sol (3)
Prolifération après une préparation de terrain Prolifération favorisée sur des stations où le sol a été perturbé (15, 36), par exemple par un scarifiage par disques ou râteaux (41)
Prolifération après un dégagement
  • Prolifération importante : stimulation des repousses (15, 41)
  • Augmentation du taux de croissance de 88 à 121 % après 4 années de coupes consécutives (15)
  • Moins fort dynamisme des repousses si la coupe a lieu en été
  • Prolifération moindre (plus fort taux de mortalité des rejets de souche) si la coupe est effectuée en juillet-août (versus juin, septembre et octobre) à 15 cm de hauteur (versus 0, 45 et 75 cm) (15)

Interférence avec les essences désirées

Essences

Pouvoir compétitif relatif
  • Élevé (15) s'il est présent en forte densité (83)
  • Son installation très rapide et massive après une perturbation peut nuire fortement à l'installation d'une régénération en essences désirées, cette dernière ne réussissant pas pleinement à occuper le site après la disparition du cerisier (36)
  • Compétition directe auprès des jeunes semis des essences résineuses (ex. sapin baumier, pin rouge et de pin gris) (15, BB115)
  • L'effet sur les feuillus varie selon les essences et la densité du cerisier (83)
  • Sa présence n'empêche pas la régénération d'espèces tolérantes (érable à sucre, hêtre à grandes dents), mais peut ralentir leur croissance (36)
  • La présence du cerisier pourrait dans certains cas avoir un effet bénéfique en favorisant l'élagage naturel des tiges de bouleau jaune dans un contexte de coupe totale où le cerisier et le bouleau jaune co-dominent après coupe (57)
Compétition pour la lumière
  • Élevée (30)
  • Peut rapidement former un couvert dense interceptant de façon importante le rayonnement solaire même si son feuillage est relativement fin (83)
Compétition pour l'eau Élevée (30)
Compétition pour les éléments nutritifs Élevée (30)
Réaction au broutage
  • Le cerisier peut être maîtrisé voire disparaitre à la suite d'un broutage important du cerf de Virginie (33) qui contribue alors à accélérer la succession écologique (BB134)
  • Le couvert de cerisiers est un abri de choix pour les lièvres qui peuvent nuire à la régénération des essences désirées (30)
Autres formes d'interférence Non disponible

Lutte et contrôle

Lutte et contrôle

Lutte et contrôle
  • Attendre 3 ans après coupe pour juger de la nécessité de contrôler la prolifération du cerisier (83).
  • Si on opte pour le dégagement, il est recommandé de couper les tiges en été, à 15 cm de hauteur (15).
  • Une inoculation subséquente des souches avec Chondrostereum purpureum contribue à maîtriser les rejets (85, BB131).
  • Effet positif de la lutte biologique au moyen du nodule noir : en 5 ou 6 ans, il se propage dans un rayon de 30 à 65 pieds du pointu d'inoculation, ce qui réduit la vigueur et entraîne voire la mort des sujets infectés (83).
  • Les coupes d'hiver limitent la perturbation du sol (82).
  • Une fertilisation azotée quelques années avant la coupe stimule la germination des semences et réduit la réserve de graines: les semis meurent 2ou 3 ans par manque de lumière (le couvert d'origine étant intact) (15, 36).
  • Un système de coupes progressives est efficace : une première coupe laissant une couvert résiduel d'au moins 60 % stimule la germination avec peu chances de survie des semis, 3 ou 4 ans plus tard, moment opportun pour réaliser la coupe secondaire ou finale (83, BB134)
  • Des révolutions de plus de 100 ans réduisent la réserve de graines (36, 83, BB134), alors qu'un courte période de révolution (p. ex. : 60 ans) l'augmente beaucoup, risquant alors de créer un couvert dense de cerisiers (BB135).

Génétique

Génétique

Variabilité génétique Non disponible
Hybridation Non disponible
Variétés essentiellement utilisées au Québec Non disponible
Bas de page
Haut de page
Télécharger le tableau :