Lédon du Groënland (Thé du Labrador)

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	Lédon du Groënland (Thé du Labrador) (LEG)
	Bog Labrador - tea
	Rhododendron groenlandicum (Oeder) K.A. Kron et Judd = Ledum groenlandicum Retzius)
	Arbuste (éricacée)
Habitat
Localisation
Aire de distribution naturelle	D'ouest en est : de l'Alaska jusqu'à Terre-Neuve Vers le sud, jusqu'en Pennsylvanie et l'état de Washington (27,15). Au Québec, jusqu'au 60-62e degré de latitude nord (15, 27)
Sous-domaine bioclimatique où l'essence est représentée	2, 3, 4, 5, 6 Marginal : 1
Zones où la compétition est susceptible d'être problématique	Est susceptible d'être problématique dans le sous-domaine bioclimatique de la sapinière à bouleau jaune de l'ouest, dans les régions écologiques 4d et 4e de la sapinière à bouleau jaune de l'est, dans la sapinière à bouleau blanc de l'ouest, dans les régions écologiques 5e, 5f et 5g de la sapinière à bouleau blanc de l'est et dans le domaine de la pessière à mousses (15)
Climat régional
Température annuelle moyenne par sous-domaine bioclimatique (°C)	Non disponible
Précipitations totales annuelles par sous-domaine bioclimatique (mm)	Non disponible
Indice d'aridité par sous-domaine bioclimatique	Non disponible
Nombre de jours consécutifs sans gel par sous-domaine bioclimatique	Non disponible
Durée de la saison de croissance par sous-domaine bioclimatique (jours)	Non disponible
Nombre de degrés jours pendant la saison de croissance par sous-domaine bioclimatique	Non disponible
Milieu physique
Principales positions topographiques par sous-domaine bioclimatique	Non disponible
Principales classes de pente par sous-domaine bioclimatique	Non disponible
Principaux dépôts de surface par sous-domaine bioclimatique	Est associé aux dépôts glaciaires, lacustres et organiques dans la pessière à mousses et dans la sapinière à bouleau blanc et aux dépôts glaciaires, organiques et fluvioglaciaires dans la sapinière à bouleau jaune (15)
Principales classes texturales de l'horizon B par sous-domaine bioclimatique	Est plus fréquent sur textures moyennes et grossières que sur textures fines (15)
pH de l'horizon B par sous-domaine bioclimatique	Non disponible
Principales classes de drainage par sous-domaine bioclimatique	Sur une grande variété de drainages allant généralement de bons à mauvais (15, 24) Aussi présent sur sol sec (24)
Humidité du sol	Non disponible
Principaux types d'humus par sous-domaine bioclimatique	Non disponible
Principales classes d'épaisseur de l'humus (en cm) par sous-domaine bioclimatique	Non disponible
Fertilité du sol	Non disponible
Meilleures conditions de croissance	Non disponible
Besoins en lumière	Besoins élevés
Besoins en eau	Besoins élevés : 4,9/5 sur échelle de Bakuzis et Hansen (15) S'accommode très bien d'une station où l'eau est stagnante ou de la présence d'une nappe phréatique élevée (15)
Besoins en éléments nutritifs	Besoins faibles : 1/5 sur échelle de Bakuzis et Hansen (15) Se trouve sur des sols pauvres en azote et acides (pH<3,2) (15, 24, 27)
Station
Stations	Stations humides : tourbières à sphaignes ombrotrophes, forêts ouvertes de conifères, dépressions avec nappe phréatique stagnante (15, 24, 27) Se retrouve aussi sur des stations plus sèches : rochers dénudés, rives sablonneuses ou graveleuses (27)
Dynamique
Dynamique
Types d'associations forestières et essences compagnes recherchées	Non disponible
Principales perturbations moyennes et interventions partielles par sous-domaine bioclimatique	Non disponible
Principales perturbations et interventions d'origine par sous-domaine bioclimatique	Non disponible
Sociologie	Peut former de vastes colonies avec d'autres éricacées (Kalmia sp., Vaccinium sp.) (27, 24) Peut être associé au sous-bois de peuplements ouverts et nordiques d'essences résineuses
Principales végétations potentielles observées par sous-domaine bioclimatique 1	1 : MJ2 = RP1 = MJ1 2 est : RE3 > RC3 = RS3 = MF1 = RS5 = RS2 = RS1 = MJ2 3 est : RE3 > RE2 > RC3 = RS3 > RS5 = RS1 = MS2 = MJ2 3 ouest : RE3 > RE2 = RS3 = RC3 = RS5 = RS2 = MS2 = RS1 = MJ2 = FE2 4 est : RE3 > RE2 > RS3 = RS2 > RC3 = RS5 = RB1 4 ouest : RE3 > RE2 = RS3 > RC3 = RS2 5 est : RE3 = RE2 > RS2 = RS3 = RS4 = RE1 5 ouest : RE3 > RE2 > RS3 = RS2 6 est : RE3 = RE2 = RE1 > RS3 6 ouest : RE3 > RE2 = RS3 = RE1
Tolérance à l'ombre	Intolérant, quoique légèrement plus tolérant que K. angustifolia 7/9 sur l'échelle de Humbert (1) (1 : très tolérant et 9 : très intolérant)
Facteurs limitatifs ou favorables à l'aménagement de l'essence	Non disponible
Statut sucessionnel	Recolonise rapidement les sites fortement perturbés, sur lesquels l'espèce était présente avant (brûlis récents par ex.) Est aussi typiquement associé aux stades de succession plus avancés, notamment dans les peuplements résineux de fin de succession (70) Présence tout au long de la succession avec une présence accrue en début de succession (N. Thiffault, comm. pers.)
Morphologie
Morphologie
Port du tronc	Non disponible
Port de la cime	Non disponible
Largeur de la cime	Non disponible
Densité de la cime	Non disponible
Type de ramification	Non disponible
Élagage naturel	Non disponible
Branches adventives et gourmands	Non disponible
Hauteur	0,3 à 1 m Moyenne : 0,6 m (27) Maximale : 1,2 m (10, 24)
Système racinaire	Les stolons se trouve dans l'horizon organique sans atteindre la couche minérale (10, 11, BB111) Profondeur variant de 15 à 50 cm (44)
Croissance (stades perchis et futaie)
Croissance
Période de débourement	Non disponible
Période d'aoûtement	Non disponible
Croissance relative	Croissance juvénile lente (15, 70) Hauteur de semis après 4 mois : 4 mm (en serre) (70)
Âge d'exploitabilité absolu par IQS et densité relative (DRF (densité relative faible), DRM (densité relative moyenne), DRE (densité relative élevée))	Non disponible
Période de croissance rapide	Élongation des tiges débutant fin juin jusqu'au début août (15)
Longévité naturelle	Existence de clones très vieux (70)
Hauteur à maturité physiologique	Non disponible
Hauteur maximale potentielle	Non disponible
Diamètre à maturité physiologique	Non disponible
Accroissement moyen en diamètre (mm/an) généralement par sous-domaine bioclimatique ou sous-régions écologiques (Densité A-B - Densité C-D)	Non disponible
IQS station	Non disponible
Réponse à l'ouverture du couvert	Non disponible
Reproduction
Modes de reproduction
Mode de reproduction privilégié	Végétative essentiellement (15)
Stratégie de régénération sexuée	Non disponible
Mode de reproduction sexuée	Non disponible
Mode de reproduction végétative	Non disponible
Vigueur de la reproduction végétative	Non disponible
Floraison
Sexualité et type d'inflorescence	Monoïque Fleur parfaite (10,15) Ombelle (9)
Période de floraison	Non disponible
Agent de pollinisation	Insectes (abeilles, mouches, et autres) (15)
Plantation
Espacement recommandé entre les plants	Non disponible
Interventions spécifiques	Non disponible
Production semencière
Type de fruit	Capsule allongée (10, 11, 24), pendante au bout du pédicelle, persistant quelques années (BB137)
Âge de début de production régulière	Non disponible
Âge de production optimale	Non disponible
Fréquence des bonnes années semencières	Annuelle (15)
Période de maturité	Juillet à août (10,11,15)
Quantité produite	Plus de 50 semences/capsule (15) Moyenne de 184 semences/capsule dans tourbières (61)
Indicateurs du poids des semences	Non disponible
Indicateurs de viabilité	Non disponible
Dispertion des semences
Durée de rétention des semences sur l'arbre	Non disponible
Saison de dispersion	Automne en Alaska Été : Juillet à août en Ontario (70) Les capsules vides peuvent demeurer sur le plant plusieurs mois (24)
Mode de dispersion	Vent (10, 11, 15, BB111) Eau dans les tourbières (61)
Distance de dispersion commune	Sur de grandes distances (61)
Durée de viabilité des semences en milieu naturel	Généralement moins d' un an (15) On a déjà observé un taux de germination de 16 % après 13 à 22 mois (15, 70)
Facteurs favorisant ou défavorisant la libération de la semence du fruit	Non disponible
Principaux agents nuisibles	Non disponible
Conditions de germination
Dormance	Stratification à l'eau froide d'environ 30 jours indispensable pour avoir un bon taux de germination (15)
Stratification	Non disponible
Période de germination	Printemps (70)
Taux de germination	Conditions contrôlées : 40 % des semences viables germent à la surface d'un lit de sphaignes Dépend de l'âge des semences : 1 mois après la maturation, 58 % des semences germent et après 13-22 mois, 16 % seulement (15, 70)
Besoins en eau	Non disponible
Besoins d'ombre	Non disponible
Autres facteurs limitant ou favorisant la germination	Non disponible
Températures favorables	Non disponible
Lits de germination favorable	Non disponible
Nature du lit et conditions de germination	Lit de mousse et tourbe (70); meilleur établissement avec couverture discontinue de mousses (70) Humus brûlé (70) pH optimal : 5,5 Températures T°(jour) > 17 °C; T°(nuit) = 8°C (70) Humidité constante requise (15)
Germination assistée	Non disponible
Mortalité juvénile des semis	Non disponible
Reproduction végétative
Drageonnement	Marginal (10)
Production de rejets (souche, tige, collet racinaire)	Secondaire (10, 11)
Marcottage	Principal (15, 10, 11), à partir des stolons (BB111)
Autres modes de reproduction végétative	Absent
Intensité	Élevée (N. Thiffault, comm. pers.)
Présence de clones	Clones couvrant 5 à 10 m2 (10, 11, 70)
Développement et croissance de la regénération par stade de développement (stades de semis, gaulis)
Développement et croissance
Période de débourrement	Non disponible
Période d'aoûtement	Non disponible
Besoins en eau	Non disponible
Besoins en lumière	Non disponible
Besoins en éléments nutritifs	Non disponible
Croissance	Non disponible
Conditions favorisant une croissance optimale	Non disponible
Réponse à l'ouverture du couvert	Non disponible
Sensibilité à la compétition	Non disponible
Principaux agents nuisibles	Non disponible
Tolérance et résistance à différents stress	Non disponible
Motalité	Non disponible
Travaux d'éducation
Éducation
Élagage et taille de formation	Non disponible
Dégagement	Non disponible
Éclaircie	Non disponible
Facteurs de stress (stades de perchis et futaie)
Aspects physotanitaire
Principaux insectes et maladies à surveiller	Non disponible
Tolérance et résistance aux stress
Résistance au vent	Non disponible
Résistance au verglas, à la glace et la neige	Non disponible
Tolérance au gel	Non disponible
Tolérance à la sécheresse	Non disponible
Tolérance aux inondations et à la remontée de la nappe phréatique	Non disponible
Tolérance à la compaction du sol	Non disponible
Sensibilité aux dommages causés par le feu	Non disponible
Sensibilité aux polluants atmosphériques	Non disponible
Autres stress	Non disponible
Principaux dommages causés pas les animaux	Non disponible
Propriétés de bois et utilisations
Propriétés physiques
Propriétés et apparence du bois	Non disponible
Masse volumique (volume sec à l'air, masse sèche à l'air (12%) en kg/m3)	Non disponible
Flexion statique MOR 12% en lb/po2 / MOE 12% en 1000 lb/po2	Non disponible
Propriétés de façonnage
Rabotage (% de succès)	Non disponible
Sablage (% de succès)	Non disponible
Perçage (% de succès)	Non disponible
Mortaise (% de succès)	Non disponible
Moulure (% de succès)	Non disponible
Tournage (% de succès)	Non disponible
Utilisations
Utilisations courantes du bois	Non disponible
Autres utilisations	Non disponible
Divers
Divers
Enjeux de biodiversité	Non disponible
Valeur générale pour la faune	Brout : est une importante source de brout pour le caribou des bois (15, 24) Produit des substances comme germacrone (terpène) qui préviennent le broutage par le lièvre (15) Pollen : est une source de nectar pour les abeilles (27)
Tolérance et résistance à divers stress	Non disponible
Remarques	Hybridation commune avec d'autres espèces de Lédon (27) Propriétés pharmaceutiques potentielles (24, 27) des feuilles persistantes qui sont odorantes lorsque froissées (BB137). Boissons populaires chez les amérindiens, mais les feuilles renferment des substances toxiques pouvant causer des crampes et la paralysie si elles sont consommées en grande quantité (24, 27) Taux photosynthétique très efficace (3 fois celui de l'épinette noire en lumière saturante) (15); commence la photosynthèse très tôt au printemps (5)
Réactions aux perturbations
Perturbations
Ouverture du couvert	Prolifération des clones par reproduction végétative (70)
Prolifération après une coupe	Prolifération généralement importante et rapide par marcottage si présence avant coupe et si le sol n'est pas perturbé après coupe (11, 15) Parfois, diminution de la présence après la coupe (Lac Abitibi, Ontario) (70)
Prolifération après un feu	Réponses variables selon l'intensité du feu Faible intensité : en général, prolifération importante et rapide par voie végétative si présence avant feu et certaines tiges et portions du système racinaire survivent au feu (11,15,70); potentiel élevé de colonisation par reproduction sexuée (11, 70) Intensité modérée : nuit à la prolifération par voie végétative (11); potentiel élevé de colonisation par reproduction sexuée (11, 70) Intensité élevée : nuit à la prolifération par voie végétative (11) et à l'installation de nouveaux semis (11, 70)
Prolifération après une préparation de terrain	Faible prolifération et amélioration de la croissance des semis de conifères (65), sauf si la préparartion de terrain est très légère et déplace seulement une partie des couches L et F (11)
Prolifération après un dégagement	Prolifération favorisée (11) Peu d'incidence de la période de dégagement sur la prolifération (période de dormance ou active) (11)
Interférence avec les essences désirées
Essences
Pouvoir compétitif relatif	Élevé (14,24,68) Peut former un couvert dense qui peut durer de nombreuses décennies (N. Thiffault, comm. pers.) Peut nuire à l'installation et à la croissance de la régénération en essences désirées (N. Thiffault, comm. pers.)
Compétition pour la lumière	Faible (N. Thiffault, comm. pers.)
Compétition pour l'eau	Potentiellement faible, puisque l'eau est généralement abondante sur les stations où l'on retrouve le lédon (N. Thiffault, comm. pers.)
Compétition pour les éléments nutritifs	Élevée Est plus efficace que certains conifères (épinette noire par ex.) pour acquérir N et P par unité de masse racinaire (15, 24) Possède mycorhizes éricoïdes lui permettant d'acquérir des nutriments peu disponibles pour les autres espèces Le système racinaire moins profond que celui des conifères confère un avantage pour la capture des éléments lors de la fonte de la neige au printemps (15, 24)
Réaction au broutage	Non disponible
Autres formes d'interférence	Allélopathie potentielle (15, 24, 64, 67) Hôte intermédiaire de la rouille des aiguilles (Chrysomyxa spp.) À l'instar du K. angustifolia, potentiel de réduction de la croissance des conifères à cause des tannins contenus dans la litière du ledum qui diminuent la minéralisation, séquestrent sous des formes peu disponibles aux conifères les éléments nutritifs et diminuent la température du sol (N. Thiffault, comm. pers.)
Lutte et contrôle
Lutte et contrôle
Lutte et contrôle	Une préparation de terrain intense crée un environnement exempt de l’influence du lédon (58, 63, 64, 65) La fertilisation au pied des arbres stimule la croissance initiale et accélère la fermeture du couvert (N. Thiffault, comm. pers.) Le chaulage et l’épandage de boues d’épuration sont susceptibles de contrôler l’espèce (N. Thiffault, comm. pers.) Le brûlage dirigé d’une intensité suffisante pour brûler les rhizomes dans l’humus forestier est susceptible de contrôler l’espèce (N. Thiffault, comm. pers.) Des modalités de coupes progressives irrégulières qui maintiennent une ambiance forestière permanente pourraient limiter la croissance aérienne et souterraine du lédon (N. Thiffault, comm. pers.)
Génétique
Génétique
Variabilité génétique	Non disponible
Hybridation	Non disponible
Variétés essentiellement utilisées au Québec	Non disponible

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