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Pin sylvestre

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Pin sylvestre (PIS)
Scots Pine ou Scotch Pine
Pinus sylvestris L.
Résineux

Habitat

Localisation

Aire de distribution naturelle Non disponible
Sous-domaine bioclimatique où l'essence est représentée
  • 1, 2, 3, 4, 5
  • La plupart des plantations au Québec sont situées dans la vallée du St-Laurent (puisque c'est là qu'on retrouve les plus vieilles plantations au Québec et que cette espèce est presque disparue des programmes de reboisement depuis de nombreuses années).
  • Existence de 2 dispositifs de la DRF-MRNF situés au nord de Baie-Comeau, dans la sapinière à bouleau blanc (5g-T) (G. Prégent, comm. pers.)
Zones où la compétition est susceptible d'être problématique Non disponible

Climat régional

Température annuelle moyenne par sous-domaine bioclimatique (°C) Non disponible
Précipitations totales annuelles par sous-domaine bioclimatique (mm) Non disponible
Indice d'aridité par sous-domaine bioclimatique Non disponible
Nombre de jours consécutifs sans gel par sous-domaine bioclimatique Non disponible
Durée de la saison de croissance par sous-domaine bioclimatique (jours) Non disponible
Nombre de degrés jours pendant la saison de croissance par sous-domaine bioclimatique Non disponible

Milieu physique

Principales positions topographiques par sous-domaine bioclimatique
  • Hauts et moyens versants (13)
  • Buttes et terrasses (3)
  • Cette variable ne semble pas jouer un rôle majeur (13)
Principales classes de pente par sous-domaine bioclimatique Non disponible
Principaux dépôts de surface par sous-domaine bioclimatique
  • Dépôts marins, glaciaires (tills), fluvio-glaciaires ou glacio-lacustres (13)
  • Les sols calcaires sont à éviter : la chlorose du feuillage limite son développement (BB522)
Principales classes texturales de l'horizon B par sous-domaine bioclimatique
  • Textures moyennes : loams (13, BB340)
  • Éviter les sols tourbeux (BB183)
pH de l'horizon B par sous-domaine bioclimatique Non disponible
Principales classes de drainage par sous-domaine bioclimatique Non disponible
Humidité du sol
  • Drainage bon (3, 13)
  • Tolère bien l'hydromorphie mais la croissance ne sera pas optimale (BB522)
Principaux types d'humus par sous-domaine bioclimatique Non disponible
Principales classes d'épaisseur de l'humus (en cm) par sous-domaine bioclimatique Non disponible
Fertilité du sol
  • Besoins faibles : l'espèce tolère du sol très pauvre (3,13)
  • Les stations fertiles permettent par contre d'obtenir une plus grande production de bois (G. Prégent, comm. pers.)
  • Les sols calcaires sont à éviter, car les pins souffrent de la chlorose des aiguilles (BB522)
  • Une carence en bore cause des malformations de la tige (BB355)
  • Au Québec, la croissance est liée au pH du premier horizon du sol (13)
  • pH optimal : 4,5 à 6 (3, BB164)
Meilleures conditions de croissance Non disponible
Besoins en lumière Non disponible
Besoins en eau Non disponible
Besoins en éléments nutritifs Non disponible

Station

Stations Non disponible

Dynamique

Dynamique

Types d'associations forestières et essences compagnes recherchées
  • En association avec d'autres feuillus et résineux : cerisier tardif, érable rouge, érable à sucre, hêtre à grande feuilles, peuplier faux-tremble, pin blanc, pin rouge, pin gris, épinette blanche, chêne, frêne d'Amérique (3, BB523)
  • Son couvert relativement clair permet de garder un certain niveau de mélange avec des essences feuillues (BB522)
Principales perturbations moyennes et interventions partielles par sous-domaine bioclimatique Non disponible
Principales perturbations et interventions d'origine par sous-domaine bioclimatique Non disponible
Sociologie Non disponible
Principales végétations potentielles observées par sous-domaine bioclimatique 1 Non disponible
Tolérance à l'ombre Intolérant (3, 13)
Facteurs limitatifs ou favorables à l'aménagement de l'essence Non disponible
Statut sucessionnel Non disponible

Morphologie

Morphologie

Port du tronc
  • Port très variable selon les variétés : tronc élancé et droit, ou tortueux (BB183)
  • Tronc rarement rectiligne en Amérique du Nord (8, 13)
  • Malformations longtemps associées à la provenance des semences mais des travaux récents ont mis en cause une carence possible en bore (BB355)
  • Les tiges ont une plus forte probabilité d'être déformées lorsque la quantité de feuillage est importante: l'élagage des branches vertes pourrait réduire les probabilités de carence en bore (Guy Prégent, comm. pers.)
Port de la cime
  • Variable selon les variétés : branches courtes, fines et obliques, ou grosses et étalées (BB183)
  • Les vieux pins ont une cime aplatie et de longues branches au feuillage clairsemé
Largeur de la cime 10 m en conditions ornementales (14)
Densité de la cime Possède peu de branches lorsque le port est rectiligne et élancé et un plus grand nombre de grosses branches lorsqu'il est court et tordu (3, 8)
Type de ramification Donnée non disponible
Élagage naturel Bon mais un peu trop tardivement (BB119), ce qui provoque la formation de gros nœuds
Branches adventives et gourmands Production de branches adventives lorsque des branches sont coupées ou brisées par le vent (3)
Hauteur Non disponible
Système racinaire
  • Système racinaire essentiellement superficiel : la plupart des racines sont à 20 cm de profondeur
  • Enracinement diffus (13, 14) et très étalé dans du sol sableux (8): les racines ont alors tendance à se greffer à celles des pins voisins (BB164)
  • Présence fréquente d'une racine pivotante de 1,5 à 3 m de profond, particulièrement sur des sols sableux (3)

Croissance (stades perchis et futaie)

Croissance

Période de débourement Donnée non disponible
Période d'aoûtement Donnée non disponible
Croissance relative
  • Pour une densité de reboisement de 2500 plants/ha, rendements moyens de près de 4 m3/ha/an sur des qualités de station moyennes (IQS=10 m à 25 ans) et de plus de 6 m3/ha/an sur les meilleures stations (IQS=14 m à 25 ans);
  • Valeurs inférieures à celles estimées pour les autres espèces de pin en plantation au Québec (Bolghari et Bertrand,1984)
  • En France : le rendement varie de 2 m3/ha/an sur les sols moins fertiles et jusqu'à 8 à 10 m3/ha/an sur les alluvions fertiles (BB183)
Âge d'exploitabilité absolu par IQS et densité relative (DRF (densité relative faible), DRM (densité relative moyenne), DRE (densité relative élevée)) Plantation: IQS6: 45 IQS7: 40, 40, 45, 40 IQS8: 40 IQS9: 40, 40, 35, 35 IQS10 et 11: 35 IQS12 et 13: 30 IQS14: 25 (27)
Période de croissance rapide Non disponible
Longévité naturelle Maximum : 500 ans (BB183)
Hauteur à maturité physiologique 15 à 30 m selon la densité initiale et la gestion de la densité (14, 8)
Hauteur maximale potentielle Non disponible
Diamètre à maturité physiologique Donnée non disponible
Accroissement moyen en diamètre (mm/an) généralement par sous-domaine bioclimatique ou sous-régions écologiques (Densité A-B - Densité C-D)
    Données des pins gris, dur et sylvestre
  • 3, 4 : 1,42_1,77
  • 5aT, 5bT, 5cT : 1,06_1,62
  • 5aT, 5cS, 5cM, 5d, 5 est : 1,06_1,24 (24)
IQS station Non disponible
Réponse à l'ouverture du couvert Non disponible

Reproduction

Modes de reproduction

Mode de reproduction privilégié Sexuée
Stratégie de régénération sexuée Non disponible
Mode de reproduction sexuée Production cyclique de semences (BB164)
Mode de reproduction végétative
  • Conditions naturelles : aucune (BB164)
  • Conditions artificielles : greffage (3)
Vigueur de la reproduction végétative Non disponible

Floraison

Sexualité et type d'inflorescence
  • Monoïque (17,14)
  • Fleur unisexuée
  • Cône
Période de floraison Mi-mai à début juin (17)
Agent de pollinisation Donnée non disponible

Plantation

Espacement recommandé entre les plants
  • Minimum : 1 064 plants/ha
  • Maximum : 2 970 plants/ha
  • Densité recommandée en forêt publique : 2 000 plants/ha (G. Prégent, comm. pers.)
Interventions spécifiques
  • Compte tenu du très faible niveau de reboisement de cette espèce, aucun traitement n'est nécessaire pour subvenir à de si faibles besoins (G. prégent, comm. pers.)
  • Réaliser un amendement des sols en bore pour contrer les problèmes de malformations (BB355)
  • Une préparation de terrain sous un couvert partiel ou dans des trouées serait nécessaire pour régénérer et perpétuer naturellement les quelques plantations de pin sylvestre parvenues à maturité au Québec (BB449)

Production semencière

Type de fruit Strobile ou cône (17,14)
Âge de début de production régulière de 5 à 8 ans (17, 3, 8, BB164)
Âge de production optimale 15 ans ou plus : les pins de 200 ans produisent encore des semences (BB164)
Fréquence des bonnes années semencières Tous les 3 ou 4 ans (3, 17), parfois 6 ans (8, BB164)
Période de maturité Septembre à octobre (3, 14)
Quantité produite Fructification abondante : 940 cônes/arbre ou 23 270 semences/arbre (17)
Indicateurs du poids des semences
  • Après extraction ou traitement : 187 330 semences/kg (17)
  • Les semences des latitudes nord peuvent avoir la moitié de la grosseur par rapport à celles du sud (3)
Indicateurs de viabilité 94 % (17)

Dispertion des semences

Durée de rétention des semences sur l'arbre
  • Les semences peuvent rester sur l'arbre jusqu'au printemps suivant leur maturation
  • Des périodes alternées de sécheresse et d'humidité sont nécessaires pour permettre l'ouvrerture des cônes à l'automne
Saison de dispersion Fin de l'automne au printemps suivant (8, 3)
Mode de dispersion Vent (BB523)
Distance de dispersion commune
  • 50 à 100 m (BB164)
  • Jusqu'à 1 km (3, 17)
Durée de viabilité des semences en milieu naturel Donnée non disponible
Facteurs favorisant ou défavorisant la libération de la semence du fruit Non disponible
Principaux agents nuisibles Insectes : la pyrale rousse des cônes de pin (Dioryctria disclusa) peut envahir de 40 à 60 % des cônes pour y détruire toutes les semences (BB117). En phase d'épidémie, la tordeuse du pin gris (Choristoneura pinus pinus) dévore le pollen et les jeunes cônes (BB117).

Conditions de germination

Dormance
  • Variable selon la variété, la provenance géographique et la maturité de la semence (3)
  • Germination généralement immédiate si les semences sont placées dans des conditions chaudes et humides (3)
Stratification Donnée non disponible
Période de germination Donnée non disponible
Taux de germination Conditions contrôlées (germoir) : 94 % avec des semences viables (17)
Besoins en eau Nécessite un substrat humide (3), à l'abri des écarts importants (BB164)
Besoins d'ombre
  • Plein ensoleillement ou ombre partielle (3) : l'espèce ne se régénère pas sous son propre couvert (BB164)
  • La fougère-aigle n'est pas un obstacle à la germination des semences et à l'établissement des semis (BB164)
Autres facteurs limitant ou favorisant la germination La germination est favorisée à une profondeur de 10 cm
Températures favorables
  • Milieu chaud (3)
  • Une faible accumulation de chaleur en phase finale de matuation embryonnaire des graines est à l'origine d'un faible taux de germination (BB131)
Lits de germination favorable
  • Sol minéral (BB164)
  • Couche non continue d'humus frais (3)
  • Mince couche de litière sur les stations pauvres (BB164)
Nature du lit et conditions de germination Non disponible
Germination assistée Donnée non disponible
Mortalité juvénile des semis Non disponible

Reproduction végétative

Drageonnement Non disponible
Production de rejets (souche, tige, collet racinaire) Non disponible
Marcottage Non disponible
Autres modes de reproduction végétative Non disponible
Intensité Non disponible
Présence de clones Non disponible

Développement et croissance de la regénération par stade de développement (stades de semis, gaulis)

Développement et croissance

Période de débourrement Donnée non disponible
Période d'aoûtement Donnée non disponible
Besoins en eau
  • Modérés
  • La période d'élongation des pousses terminales est relativement peu influencée par les conditions climatiques de l'année en cours (BB135)
Besoins en lumière
  • Élevés pour une bonne croissance
  • Meilleur établissement des semis sous l'ombre partiel du couvert (3, BB164)
  • Les jeunes pins dominés ne survivent guère plus de 7 ans (BB164)
Besoins en éléments nutritifs Non disponible
Croissance

Stade semis :

Hauteur de 8 à 20 cm chez les semis de 2 ans en plantation (3)

Stade gaulis :

Hauteur de 2,5 à 5 m après 8 ans (provenance de l'Europe centrale meilleure que celle d'Europe du nord) (3)
Conditions favorisant une croissance optimale
  • Absence de couvert forestier dominant: l'espèce ne peut être plantée en sous-étage (3)
  • Maîtrise de la végétation concurrente (3)
  • pH du premier horizon du sol (13)
Réponse à l'ouverture du couvert Non disponible
Sensibilité à la compétition
  • Élevée à très élevée surtout sur du sol riche (13)
  • Élevée pour la lumière (3)
Principaux agents nuisibles
  • Insectes : Le diprion du pin de pépinière (Gilpinia frutetorum) peut parfois tuer les semis (BB61). Les diprions (Neodiprion sertifer, Diprion similis) défolient parfois les jeunes pins en milieu ouvert (BB61, BB120). Le perce-pousse européen (Rhyacionia buoliana) et le charançon du pin blanc (Pissodes strobi) s'en prennent à la flèche terminale et déforment les pins dans les plantations abandonnées, clairsemées et stressées ou encore, situées à proximité d'essences charançonnées (BB75, BB120); dans les jeunes plantations, le charançon du collet du pin (Hylobius radicis) dévaste les arbres de Noël âgés de 3 ou 4 ans (3, BB75)
  • Maladies : Le rouge des aiguilles (Lophodermium pinastri) tue les semis et les gaulis et les branches basses des arbres plus âgés (3, BB52, BB120); le chancre scléroderrien (Gremmeniella abietina) peut détruire les semis et les jeunes pins (3, BB52);la brûlure des rameaux (Sphaeropsis sapinea) tue les semis et les nouvelles pousses des jeunes arbres de Noël (BB52, BB65) La rouille des aiguilles (Coleosporium asterum) tuent les vieilles aiguilles, mais la maladie ne menace pas la santé des jeunes arbres, mais déprécie la valeur des arbres de Noël (BB254)
  • Animaux : L'essence est sensible au broutage des pousses par le cerf de Virginie (3, BB164). La mortalité est parfois généralisée dans les jeunes plantations envahies par les plantes herbacées favosisant la prolifération des populations de mulots (BB52, BB75) qui rongent le collet et annèlent les arbres (USDA, 2008). Les dur-becs des pins piquent les bourgeons de la flèche terminale et provoquent la formation des tiges multiples (BB164). Les porcs-épics tuent les gaules et les perches de pin en rongeant l'écorce (BB164)
Tolérance et résistance à différents stress
  • Tolérance élevée à la dessication hivernale des aiguilles dans les plantations exposées au vent (BB52).
  • Faible tolérance aux dommages causés par le feu : les écorces des jeunes arbres et les racines peu profondes (3)
Motalité Élevée lorsqu'il est sous couvert : la plupart meurent après 7 ans sous l'ombre

Travaux d'éducation

Éducation

Élagage et taille de formation
    Élagage
  • Élaguer précocement car la densité de la plantation est faible.
  • Sélectionner 200 à 300 tiges/ha, parmi les sujets les plus droits possible (BB119).
  • Élaguer les branches inférieures pour favoriser la maîtrise de certaines maladies, comme le chancre scléroderrien (BB52, BB523).
  • Élaguer les branches vertes pour réduire potentiellement les probabilités de carences en bore : la réduction du volume de feuillage réduirait l'incidence des déformations (BB118, BB525).
Dégagement
  • Besoins importants sur les stations riches
  • Besoins moindres sur les stations moins riches soit celles où l’on devrait privilégier cette espèce (G. Prégent, comm. pers.)
Éclaircie Augmentation de la croissance diamétrale à la suite d'une éclaircie (3; Makinen et al.,2005), mais comme pour la plupart des espèces intolérantes, l'espèce réagit moins vigoureusement si l'éclaircie est tardive

Facteurs de stress (stades de perchis et futaie)

Aspects physotanitaire

Principaux insectes et maladies à surveiller
  • Insectes : La cochenille-tortue du pin (Toumeyella numismaticum) et la tordeuse du pin gris (Choristoneura pinus pinus) peuvent causer des dégâts graves (14, BB61, BB75); la cécidomyie européenne du pin (Contarinia baeri) endommage surtout les arbres de Noël (BB75); le grand hylésine des pins (Tomicus piniperda), accidentellement introduit au Québec, est encore une menace potentielle chez les sujets affaiblis de 12 cm ou plus de diamètre : son impact est moindre qu'en Europe (OMNR, 2006; BB82, BB120), mais menace les plantations et freine le commerce des arbres de Noël; les pins établis sur les sites mal drainés et les arbres de Noël sont sujets aux attaques du charançon du collet du pin (Hylobius radicis), du charançon boréal du pin (Pissodes approximatus) et du charançon du pin (Hylobius pales) qui les prédisposent aux infections des racines causées par le pourridié-agaric (Armillaria ostoyae)(3, BB65, BB75).
  • Maladies : La maladie du rond (Heterobasidion annosum) tue les pins sylvestres qui cohabitent avec des pin rouges malades (BB52); les pins de plus de 2 m résistent aux infections du chancre scléroderrien (G. abietina) (BB337, BB52); le pin sylvestre est l'un des hôtes alternant de la rouille des feuilles du peuplier; les essences ne devraient donc pas cohabiter pour éviter les dommages sur les peupliers hybrides (BB52); le rouge tardif (Cyclaneusma minus) cause des dommages aux arbres de Noël et plusieurs années d'infection grave réduisent la vigueur des pins : le feuillage a alors un aspect clairsemé, car les aiguilles de plus d'un an tombent prématurément (BB52); la brûlure des pousses terminales (Sphaeropsis sapinea) et la rouille des aiguilles (Coleosporium asterum) endommagent les nouvelles pousses de pin, surtout dans les plantations d'arbres de Noël (B52); de nombreuses rouilles touchant le pin sylvestre n'ont pas cours en Europe ou en Asie (BB65); l'essence n'a pas encore développé de résistance génétique en Amérique du Nord (3) contre les rouilles-tumeurs (Cronartium comandrae, C. comptoniae, C. quercuum) et la rouille-tumeur autonome (Endocronartium harknessi)(BB52).

Tolérance et résistance aux stress

Résistance au vent Faible (3, BB522)
Résistance au verglas, à la glace et la neige
  • Résistance faible des branches à l'accumulation de neige collante et de glace (BB522); les gros nÅ“uds sur la tige font en sorte que le tronc est aussi susceptible de se rompre (BB164)
  • L'espèce est plus sensible au volis que le pin rouge et le pin blanc (BB164)
Tolérance au gel L'essence est rustique et bien adaptée au froid
Tolérance à la sécheresse Élevée (BB522)
Tolérance aux inondations et à la remontée de la nappe phréatique Élevée, mais sa croissance en est affectée (BB522)
Tolérance à la compaction du sol Donnée non disponible
Sensibilité aux dommages causés par le feu Élevée (3) en raison de son écorce qui demeure mince très longtemps : en Europe, les vieux pins peuvent survivre à plus d'un feu d'intensité modéré ou faible (BB164)
Sensibilité aux polluants atmosphériques
  • Sel : très élévée (14)
  • O3 : modérée (BB114)
  • Pollution urbaine : faible (14)
  • Chlorure de sodium : intermédiaire (BB164)
Autres stress
  • Tolérance élevée aux grands froids (BB522)
  • L'espèce est plus résistante aux températures élevées que l'épinette de Norvège (BB164)
  • L'espèce est apte à revitaliser les sites contaminés par les résidus miniers, car elle tolère l'acidité (BB164)
Principaux dommages causés pas les animaux Dommages causés par le porc-épic qui affectionne tout particulièrement l'écorce tendre des pins sylvestres parvenus au stade de la futaie (BB75).

Propriétés de bois et utilisations

Propriétés physiques

Propriétés et apparence du bois Le cœur est rougeâtre et l'aubier est blanc
Masse volumique (volume sec à l'air, masse sèche à l'air (12%) en kg/m3) Donnée non disponible
Flexion statique MOR 12% en lb/po2 / MOE 12% en 1000 lb/po2 Donnée non disponible

Propriétés de façonnage

Rabotage (% de succès) 66 (39)
Sablage (% de succès) 40 (39)
Perçage (% de succès) 96 (39)
Mortaise (% de succès) 36 (39)
Moulure (% de succès) 70 (39)
Tournage (% de succès) 94 (39)

Utilisations

Utilisations courantes du bois
  • 1re transformation : pâte, sciage (3; BB337)
  • Produits à valeur ajoutée : Donnée non disponible
  • Bois de piètre qualité en Amérique du Nord (BB337)
Autres utilisations
  • Arbre ornemental (3, 8)
  • Arbre de Noël (3, 8): le commerce a périclité depuis les années 1990 et au Québec, l'espèce n'est pratiquement plus cultivée de nos jours
  • Copeaux
  • Brise-vent, lutte contre l'érosion (BB164)
  • Utilisé dans des systèmes agroforestiers
  • La distillation des aiguilles produit des huiles utilisées dans l'industrie de la parfumerie

Divers

Divers

Enjeux de biodiversité Possibilité d'envahissement en Ontario : l'espèce peut envahir les terres abandonnées par l'agriculture (3, BB337)
Valeur générale pour la faune Cônes : source de nourriture hivernale pour les écureuils et autres espèces (BB337)
Tolérance et résistance à divers stress Non disponible
Remarques
  • Espèce a été introduite de l'Europe à l'époque de la colonisation (3)
  • C'est l'espèce de pin le plus largement répandue dans le monde (3)
  • Il existe des phénotypes dont le feuillage se décolore en fin de saison, diminuant ainsi la valeur esthétique recherchée pour le commerce des arbres de Noël

Réactions aux perturbations

Perturbations

Ouverture du couvert Non disponible
Prolifération après une coupe Non disponible
Prolifération après un feu Non disponible
Prolifération après une préparation de terrain Non disponible
Prolifération après un dégagement Non disponible

Interférence avec les essences désirées

Essences

Pouvoir compétitif relatif Non disponible
Compétition pour la lumière Non disponible
Compétition pour l'eau Non disponible
Compétition pour les éléments nutritifs Non disponible
Réaction au broutage Non disponible
Autres formes d'interférence Non disponible

Lutte et contrôle

Lutte et contrôle

Lutte et contrôle Non disponible

Génétique

Génétique

Variabilité génétique Grande diversité génétique liée à son aire de distribution naturelle très vaste, soit de l'Europe centrale à l'Europe du Nord (BB522)
Hybridation
  • Peu fréquente (3)
  • Hybridation possible avec le pin rouge du Japon (Pinus densiflora) et le pin noir d'Europe (Pinus nigra)(3)
  • Les variétés "haguenensis" et "aquitana" peuvent possiblement s'hybrider (État du Michigan) (3)
Variétés essentiellement utilisées au Québec Espèce surtout utilisée au début du 20e siècle et presque absente des programmes de reboisement depuis quelques décennies (G. Prégent, comm. pers.)
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